• Le témoignage de Pierre De Boisdeffre, ancien ambassadeur, sur le sujet du service des urgences en milieu hospitalier, mérite d’être lu. Publié dans le magazine Santé, il y raconte son aventure personnelle. Il pose de nombreuses questions dérangeantes sur ce service vital qui ressemble souvent à « une cour des miracles ». Sa conclusion est malgré tout optimiste. Si l’organisation de nos hôpitaux n’est pas parfaite, elle a le mérite d’exister, et elle est égalitaire.

• Une étude menée sur trois départements français, auprès de 3 000 élèves de 10 à 20 ans révèle que la fréquentation de la cantine scolaire ne serait pas la cause de l’obésité. A cette occasion on remarque que plus de 10 % de cette population est victime de cette maladie. C’est beaucoup trop et il est difficile de ne pas croire qu’elle n’est pas liée à de mauvaises habitudes alimentaires.

• L’administration américaine, l’ancienne comme la nouvelle, est favorable à l’idée d’un droit à polluer. Chaque industrie polluant, il s’agit de déterminer une limite acceptable. Au-delà on paiera une amende, en deçà on dispose d’une réserve qui peut être céder, moyennant finance, à un voisin qui a dépassé son quota de pollution. Pour les uns c’est un juteux retour sur investissement, pour les autres, c’est une façon facile d’éluder leurs responsabilités environnementales.

• Comme nos muscles notre cerveau a besoin d’exercice ! « Si nous ne l’utilisons pas, nous le perdons ». Tous les neurologistes le disent, il convient de lire, de faire travailler ses cellules nerveuses, d’exercer sa mémoire à chaque occasion.

• Les infarctus sont souvent liés à notre façon de nous nourrir. Fumer, être obèse sont aussi des facteurs qui dispose à ce risque. Moins connus le fait d’être chauve ou d’avoir les gencives en mauvais état, être régulièrement exposé à des températures basses, porter son excès de poids plutôt sur l’abdomen que sur les hanches… peuvent se révéler être des agents aggravants. Les statistiques prouvent aussi que les crises surviennent fréquemment entre 4 et 6 heures de l’après-midi et étrangement souvent les lundis et vendredi.

• La chute provisoire des cheveux suite à une chimiothérapie est toujours très mal vécue par les malades. Des travaux récents laissent espérer que d’ici quelques années, cet effet secondaire du traitement, ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Ils portent sur une substance chimique, puissant inhibiteur d’une enzyme, le CDK2, intervenant sur le cycle cellulaire.

• Le Luxembourg, l’Allemagne, le Royaume Unis sont les bons élèves du programme européen de réduction des émissions de gaz à effets de serre. Grâce à eux, l’UE n’est pas loin de remplir ses engagements, pris dans le cadre de la convention-cadre des Nations Unis sur le changement climatique.

• Francis Pérugini, le président de la CCI caricature le réflexe conservateur de certains environnementalistes à propos du problème départemental concernant le traitement des déchets industriels et urbains. Comme il le dit justement, tout le monde semble d’accord pour créer des décharges, trouver un site de traitement, mais personne n’en veut derrière son habitation. Le président, serait-il volontaire pour les accueillir ?

• La polémique concernant la « caulerpa », une algue qui envahit peu à peu les fonds marins et modifie l’écosystème, est loin d’être terminée. Mais la querelle entre le Pr. Jean Jaubert, (représenté par Me Olivier Lemaire) et le Pr. Alexandre Meinesz, a tourné à l’avantage du premier. Le Tribunal de Paris a condamné le journal Libération pour avoir publié un article diffamatoire le mettant en cause et d’avoir refusé un droit de réponse. Selon les dires du Pr. Meinesz, largement développées, l’accusaient d’études truquées visant à minimiser sa responsabilité ( « l’algue tueuse » aurait été introduite accidentellement à partir du Musée de Monaco) et les conséquences sur la faune et la flore marine, jugées particulièrement désastreuse.

• D’après le magazine Santé une des causes majeures de différence entre la longévité des femmes supérieures à celle des hommes c’est que ces derniers sont plus souvent atteints du cancer, de celui du poumon en particulier. Mais si l’on observe le nombre important d’étudiantes et de jeunes femmes qui fument, il est possible que cette tendance s’inverse, d’ici à quelques années.

• Nous l’avons tous constatés, nos poubelles ne cessent de prendre du volume. Les emballages dont on ne nous laisse guère le choix de nous passer, y occupent la place principale. Pour 14 % ils sont en papier ou en carton, pour 7 % en verre, pour 26 % en plastique et pour 4 % en métal. Résultat, en huit ans, nous avons plus que doublé le poids de nos déchets accumulés. Chaque français en « produit » actuellement 434 kilos par an ! Non compris les déchets encombrants, les monstres ! ! !

- en faisant le choix d’une société de consommation, nous n’imaginions pas que la conséquence serait la création d’une société de déchets.

- mention : www.pariscotedazur.fr - avril 2001 -