Même si la recherche du bonheur n’est pas le bonheur, elle est pour certains êtres sensibles un impossible objectif à obtenir. Plus on s’en rapproche, plus il s’éloigne jusqu’à devenir inaccessible. D’ailleurs, une fois obtenue, s’en satisferaient-ils ? Dans sa préface à un recueil de poésie, Jean Giono avait remarqué chez « Dartigues » cette sensibilité exacerbée qui l’amenait à écrire poème après poème : « seconde après seconde il apporte comme une fourmie obstinée brins de paille à brins de paille pour composer une gerbe d’or. » Il concluait par cette appréciation amicale : « il faut une âme paisible et très avertie des choses essentielles. »

Trois quadrichromies pour illustrer le temps qui passe et trois Noir et Blanc pour masquer celui qui s’estompe de nos mémoires… Six « couv » sur les 919 que compte la version papier… Toute une histoire, essentiellement celle de la Côte d’Azur, de Cannes et du fondateur de ce magazine atypique, un des plus vieux titres du département depuis la fin de la guerre.

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Créé par Fernand Dartigues en 1959, le magazine bimensuel « Cannes Festival »devint très vite « Paris Côte d’Azur » que son fondateur publia sans interruption jusqu’en 1999. Son fils repris le titre qui continua à paraître mensuellement jusqu’en 2003. La crise de la presse papier le convainc de cesser toute activité commerciale pour migrer librement sur le web.

un bilan en forme d'inventaire à la Prévert...

et le Nouvel An 1963…