Nice. Mais qui a peur de Chantal Montellier ?

Le mélange de fascination et de crainte que Chantal Montellier a suscité a souvent relégué son art au second plan dans l’histoire de sa réception critique, alors qu’il aurait dû être au centre de l’attention. Cette exposition niçoise - du 1er mars au 15 août, à la Villa Arson - se concentre sur la période la plus prolifique de la carrière de Montellier, pour inscrire son œuvre dans l’histoire de la bande dessinée comme l’une des plus politiquement pertinentes de son époque.

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Sur mon chemin...

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Une des deux maquettes d'un projet de recueil de poèmes datant du début des années 50. Nous étions dans la dynamique de l’après-guerre. Il flottait dans l'air l'espoir de jours meilleurs. Il y avait de la joie, de la naïveté aussi et le désir profond de faire le deuil des souffrances endurées, des privations, des proches perdus dans le batailles. Jean Giono dont Fernand Dartigues était proche, lui avait promis une préface. Le projet n’aboutit pas mais d’autres eurent plus de réussites. Gaby Ollive, un ami de mon père et de Gaston Rebuffat, partageait leur passion pour les calanques de Marseille et de la Provence. Son talent de photographe et sa maîtrise artistique du noir/blanc étaient déjà une évidence… Leur amitié perdura au fil des décennies.

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