Antibes. « Les Ombres du Styx. Une rencontre entre archéologie et bande dessinée »…

Au travers de l’histoire et des personnages créés pour la série « Les Ombres du Styx », Isabelle Dethan livre un polar historique en trois volumes dont le dénouement n’est connu qu’aux dernières pages. Une exposition qui se déroulera du 11 mai au 6 octobre 2019 au Musée d’Archéologie du Bastion Saint-André.




Nous sommes en 205 après J.-C. Un tueur en série sévit à Leptis Magna, une grande ville d’Afrique

du Nord. Marcus Seïus Dento, enquêteur spécial de l’empereur Septime Sévère, est dépêché sur place... Située à 110 km à l’est de Tripoli, la ville antique fut l’une des trois grandes villes de la région historique de Tripolitaine. Fondation punique, elle devint par son lustre la Rome africaine.

Dès 1911, des fouilles italiennes avaient mis au jour les édifices majeurs : le théâtre augustéen, l’amphithéâtre, les grands bains d’Hadrien, le forum et la basilique de Septime Sévère, empereur natif de la ville qui fit entreprendre de grands travaux d’embellissement. Définitivement abandonnée au cours du VIe siècle après J.-C., la ville est progressivement ensevelie sous les sables. Elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1982.




L’exposition temporaire présente une trentaine de planches originales de l’auteur qui invitent le visiteur à un arrêt sur image pour découvrir les temples, les maisons, les nécropoles, la société… autant de thèmes de la vie quotidienne d’une cité romaine.

De nombreux objets archéologiques, appartenant aux collections d’Antibes ou prêtés par les musées de Lyon, Cannes et Nice, complètent la présentation et illustrent le quotidien des habitants d’une ville antique. Une section est consacrée au travail d’Isabelle Dethan, avec des films et plusieurs documents de travail. L’exposition a été conçue par le Musée et site gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal et adaptée pour sa présentation à Antibes, par le musée d’Archéologie.


* À Antibes s’il a existé des mausolées, comme celui dit « de la Brague » dont il subsiste quelques blocs, aucun ne peut être comparé à l’architecture monumentale des mausolées puniques. Plus modestement, les restes de la crémation étaient déposés dans des urnes en verre enfermées dans des coffres en pierre eux-mêmes enfouis dans la terre. Des objets accompagnent le défunt. Une stèle signale parfois l’emplacement de la tombe.


Musée d’Archéologie
Bastion Saint-André 06600 Antibes
tel. 04 93 95 85 98