Michel Mouillot : à l’insu de son plein gré…

il est toujours dans le champ politique…

- le golden boy, années 80, ici avec le fondateur 
du magazine Paris Côte d'Azur -

A Mouans-Sartoux, le 20ème Festival du livre aura pour thème « au-delà des murs ». Pour Michel Mouillot, c’est déjà fait. Bien que son avocat, Me Saint-Pierre, affirme que l’ancien maire de Cannes ne s’engagera pas dans la campagne des municipales, son nom est sur toutes les lèvres. Peu commentée dans la presse nationale, l’annonce de sa libération l’est davantage sur la Croisette et dans les rares bistrots qui restent à Cannes.

C’est autour de l’Hôtel de Ville et du marché que les on-dit vont bon train. On le voit déjà se baladant, serrant des mains, le tutoiement facile… Fantasme d’anciens compagnons qui prennent leurs rêves pour des réalités ? Nostalgie d’une époque où le maire avait la Côte d’amour auprès de la population ? Nous verrons bien !

En attendant, les amis de Jean Martinez, candidat déclaré à la mairie, continuent à entretenir les doutes sur la réalité et l’ampleur de son implication. Ce qui est sûr, depuis le début, c’est son soutien à ce Jean Martinez que les Cannois connaissent si peu. On se pose d’ailleurs la question : dans quelle mesure n’est-il pas, depuis le début, le commanditaire de cette candidature ou du moins l'initiateur ? Est-ce un atout ou un handicap ? Nous verrons bien !

Quels que soient ses torts et ses erreurs, Michel Mouillot, maire populaire qui a marqué de façon indélébile l’histoire de Cannes, a payé une addition qui est parmi les plus lourdes du genre, 48 mois à l'ombre. Seuls Jean-Michel Boucheron, Alain Carignon et Jacques Médecin ont été lourdement sanctionnés. Pasqua, Tiberi, Dumas, Noir, Juppé, Léotard échappèrent au pire… Tapie, Boton, Nucci, Emmanuelli s’en tirèrent à bon compte… D’autres sont dans le collimateur de la Justice. Osera-t-elle frappé un ancien chef d’Etat et un ex-Premier ministre ? Nous verrons bien !

Jusqu’au bout, Michel Mouillot, lui, est resté en prison, même s’il a pu ces derniers mois, exercer le jour, hors des murs d’enceinte, une activité professionnelle ou tout simplement jouir de la liberté d’aller et de venir. Onze années de prison, même si on imagine qu’il a pu profiter d’un relatif confort, c’est considérable. Il a payé et cher, il est libre. Aura-t-il des velléités de régler quelques comptes, en agissant plus ou moins directement sur la vie politique locale ? C’est ce que nous verrons !

- mention : www.pariscotedazur.fr - septembre 2007 -
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