Alors que tout le monde galère pour trouver à Cannes, et plus généralement dans les agglomérations du littoral, une place pour se garer, les ingénieurs et autres travailleurs de Thales Alenia Space, n’ont que l’embarras du choix. Ils sont plusieurs centaines à installer leur véhicule, chaque matin, le long des trottoirs qui bordent les plages de La Bocca, en limite de Mandelieu-La Napoule.

A mettre pourtant au bénéfice de la direction, une tentative pour encourager une partie des employés, à venir à vélo. Mais la greffe parisienne n’a pas prise… Pourquoi d’ailleurs se créer des problèmes là où il n’y en a pas. Puisqu’il y a des places - et gratuites s’il vous plait - pourquoi ne pas en profiter… Tant pis pour les baigneurs, locaux ou les touristes qui arrivent après 8 h 30 du matin. Ils ne leur restent qu’à marcher où à changer de coin. De chaque côté de cette route du bord de mer, la longueur cumulée des automobiles représente au moins un kilomètre.

Vous allez me dire, en ce mois de décembre, les baigneurs ne sont pas légion, juste quelques surfeurs les jours de vagues qui se garent un peu n’importe où… Vrai, mais, il n’empêche, il convient de le dire. Qui sait, si d’ici cet été, les responsables de Thales Alenia Space ne réfléchiront pas à une solution, par exemple l’agrandissement de leurs parkings réservés qui débordent depuis longtemps ?

Nous n’avons pas manqué de remarquer que, dans leur immense majorité, les employés qui stationnent le long des trottoirs, arrivent, unique passager de leur véhicule. Le développement durable, les économies d’énergie ont-ils un sens pour eux ? Le covoiturage, (le savoir vivre en collectivité aussi) ça existe même si c’est difficile, on le conçoit, à mettre en œuvre…

- mention : www.pariscotedazur.fr – décembre 2007 -
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