Nice. La Métropole veut réduire la présence des grand bateaux de croisière…

***


- à Cannes aussi, les croisières de la démesure  (c) PC  -


Le projet est porté par le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi qui juge excessif, envahissant et préoccupant sur le plan écologique et sanitaire, l’omniprésence des navires de croisière sur le territoire des communes de cette partie du littoral.

Il devra convaincre, lors de l’examen du Conseil portuaire du 7 mars prochain, Roger Roux, Maire de Beaulieu-sur-Mer, Christophe Trojani, Maire de Villefranche-sur-Mer, Jean-François Dieterich, Maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat et Stéphane Cherki, Maire d'Eze, de la validité de sa proposition. Il semble qu’un accord a déjà été trouvé capable de satisfaire les parties concernées.

Il s’agit avant tout de concilier les enjeux de santé publique, de protection de l’environnement et de soutien à l’économie locale. Cette proposition prévoit que ne stationne en rade de Villefranche, pas plus d’un bateau de croisière par jour, limité à 65 jours par an avec une restriction du nombre de passagers à déterminé [le nombre maximum de passagers évoqué était de 2 500, ce qui laisserait bon nombres d'unités sur le carreau].

Dans une démarche résolument tournée vers la transition écologique, la Métropole propose aussi d'expertiser et, le cas échéant, de financer le raccordement électrique du coffre d’amarrage de la Marine nationale situé en rade. Cette mesure permettrait de réduire encore davantage les émissions des navires en rade et de préserver la santé des habitants et des visiteurs.