Exercices de… mémoire.

Catégorie C'est notre santé

La mémoire de prend jamais de vacances, il est important de continuer à prendre soin d’elle, canicule ou pas. L'Observatoire B2V des Mémoires donne quelques conseils pour préserver et stimuler sa mémoire durant les vacances et pour appréhender la rentrée de la meilleure des manières.


Maintenir des liens sociaux. Il faut concevoir les liens sociaux comme une source de stimulation intellectuelle à part entière. Planifier une sortie au cinéma avec des amis, ou un repas chez soi, sont autant d'activités qui vont solliciter fortement les capacités de planification, les capacités langagières et différents types de mémoire (à court terme, à long terme, ou prospective) sans oublier le plus important, le fait qu'elles sont sources de détente et de plaisir.

Pratiquez une activité physique régulière. Plusieurs études ont montré que la pratique régulière d'une activité physique est associée à un moindre déclin des troubles de la mémoire. Les bénéfices pour les fonctions cognitives et la mémoire seraient d'autant plus importants pour les personnes sédentaires qui se mettent à pratiquer une activité physique.

Avoir une bonne qualité de sommeil. Une bonne qualité de sommeil se définit par l'alternance entre des phases de sommeil profond et des phases de sommeil léger. Le sommeil a cette faculté incroyable de pouvoir nettoyer le cerveau, durant les phases de sommeil profond, les protéines toxiques qu'on a accumulées au cours de la journée. De plus, une de ces dernières, la bêta-amyloïde est une des protéines toxiques de la maladie d'Alzheimer qui s'accumule tous les jours et qui peut être éliminée grâce à une bonne qualité de sommeil.

Faire attention à ceux que l'on met dans son assiette. Il existe un lien étroit entre l'alimentation, le fonctionnement cérébral et la mémoire. Une étude a notamment a montré que les personnes qui avaient un régime alimentaire « méditerranéen » c'est-à-dire une alimentation riche en huile d'olive, poisson, fruits et légumes, et pauvre en viande et produits laitiers, présentaient un déclin des fonctions mnésiques moins important par rapport à des personnes ne suivant pas ce type de régime alimentaire. Le plus important étant d'avoir une alimentation équilibrée et variée pour rester en bonne santé.

L'intox dévoilée. On entend régulièrement que le curcuma et/ou les fruits rouges participent à l'amélioration de l'encodage de la mémoire (saisie des informations). Aucune étude scientifique n'a prouvé la véracité de cette croyance, même si ces deux aliments sont riches en antioxydants.

Avoir des activités intellectuelles et des loisirs. Toutes les activités intellectuelles participent à la préservation de la mémoire à condition qu'elles soient réalisées sans stress et qu'elles constituent une source de plaisir. Il n'a jamais été montré que s'obliger à réaliser des sudokus permet de prévenir le déclin cognitif. En revanche, il existe de multiples études qui montrent que les personnes ayant des activités de loisirs stimulantes, comme le tricot, le jardinage, le bricolage, la lecture, ont un déclin des fonctions cognitives moins important que les personnes n'ayant pas ou peu d'activités de loisirs. 

Le conseil gourmand. Mangez - un petit peu - du chocolat. Le chocolat comme le café et le thé sont riches en méthylamines bénéfiques pour un certain nombre de fonctions. La fève de cacao, quant à elle, contient des flavonoïdes qui auraient par leurs actions sur les peroxydases, l'insuline et la circulation cérébrale, un effet positif sur la cognition, le système immunitaire et aussi sur la capacité d'apprentissage. Il n'est pas nécessaire de se ruer sur une tablette de chocolat, un petit carré de temps en temps est suffisant pour profiter de ses vertus, et de préférence du chocolat noir composé à minimum de 70% de cacao. Ce sont les flavonoïdes qui sont bénéfiques pour la mémoire et non le sucre et le cacao qui eux, nous apportent du plaisir et de la bonne humeur.

  • Créé en avril 2013, l'Observatoire B2V des Mémoires étudie la mémoire sous toutes ses formes : individuelle, collective, numérique... Son Conseil scientifique réunit d'éminents chercheurs en neurosciences et sciences humaines. Les actions menées au sein de ce « laboratoire sociétal » visent à favoriser la prévention à travers deux grands axes : soutenir la recherche et diffuser au plus grand nombre les avancées de la science en vulgarisant l'information scientifique pour faciliter sa compréhension.