- Corinne Paolini -

A 24 ans, est devient au sein du groupe Figaro la plus jeune Chef de service Rédaction. A la tête d’une équipe de 20 reporters, elle est responsable du supplément Méditerranée du Figaro Magazine. Une belle expérience qui lui permet de sillonner cette partie du sud de la France, d’en connaître les moindres détails et s’appréhender ses enjeux économiques et culturels. Plus tard, c’est justement à Saint-Paul de Vence qu’elle ouvrira un espace culturel d’un nouveau genre, la librairie-restaurant-salon de thé « Un Cœur en Provence » parrainé par les écrivains Didier van Cauwelaert et Jean Siccardi.

Il semble à dérouler son CV qu’elle a déjà vécu plusieurs vies. Éditrice, romancière, maman, directrice de sa propre agence de communication avant d’assurer celle de la ville de Villeneuve Loubet… En 2012, elle reçoit un « Trophée Femme de l’Économie  ». Aujourd’hui, Corinne Paolini, tente une nouvelle aventure en déclarant sa flamme à une ville qu’elle aime et dont elle a l’ambition de « rendre son âme, sa vie de village et de quartiers, au croisement de toutes les générations. De développer son rayonnement sans le dénaturer, conforter sa position au sein de la Communauté d’Agglomération Sophia-Antipolis, à travers un tourisme responsable et une vision qualitative ambitieuse associant Culture, Patrimoine et Innovation. De cultiver son paysage remarquable, faire qu’il reste un écrin de vie digne de ses racines et de son environnement, en le préservant des projets urbanistiques fondés sur la seule spéculation. »

Saint-Paul de Vence est-elle à la croisée des chemins ? Un des hauts lieux du tourisme azuréen, notamment pour ses très nombreuses galeries d'art dont la prolifération a eu comme conséquence d'avoir vidé le village de ses commerces traditionnels et de sa population historique, se cherche un nouvel équilibre. Corinne Paolini est-elle la candidate providentielle ? En tout cas, elle apparaît comme une candidate légitime et crédible aussi.