Cannes. Lutte contre le risque d’inondation…

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La réhabilitation des digues de la Roubine et de la Frayère s’inscrit dans programme d’actions préventives. On se souvient des terribles inondations d’octobre 2015 dans les Alpes-Maritimes. Elles ont endeuillé de nombreuses villes du littoral azuréen. Vingt morts dont huit à Mandelieu et cinq à Cannes… Quatorze communes seront d’ailleurs déclarés en état de catastrophe naturelle.




Changement climatique et développement immobilier aidant, les risques que de tels événements dramatiques se produisent à nouveau sont du domaine des probabilités. On comprend qu’élus et administrations tachent d’en réduire au maximum les effets et prennent un certain nombre de mesures. Ainsi ce chantier de réhabilitation des digues de la Roubine et de la Frayère.


La Frayère, rivière qui coule depuis les hauteurs de Mougins, est protégée sur sa rive droite par la digue de la Z.I. Frayère, à proximité de l’aéroport Cannes-Mandelieu, et sur sa rive gauche par celle de La Roubine, soit plusieurs centaines de mètres de béton qu’il convient de surveiller et d’entretenir, dans un quartier, celui de la Roubine, en pleine extension, avec de nombreux projets en prévision souhaités par la ville de Cannes dans le cadre de son nouveau PLU.


Sur cette zone, la visite d’inspection menée par les services de l’État en janvier 2018, a permis de mettre à jour un certain nombre de travaux à réaliser pour que les forts cumuls de pluie survenus dans la nuit du 3 au 4 octobre 2015, ne conduisent à la répétition des inondations et des drames qu’elles ont causé. S’en sont suivis des travaux qui ont été lancés au mois de mars dernier. Ils devraient s’achever d’ici quelques semaines et devraient permettre de corriger les dégradations mineures et de garantir la parfaite étanchéité de la digue. Ils viennent compléter les travaux précédemment effectués au voisinage du Riou et de l’Argentière afin notamment de limiter les risques d’embâcles. Une enveloppe financière de 20 M€ a été budgétisée pour accompagner les particuliers, entreprises et collectivités sur ce volet de prévention. 





Nous avons appris à nos dépends que les Alpes-Maritimes sont particulièrement exposées au risque d’inondations, notamment sur les zones littorales qui forment l’embouchure des fleuves côtiers, Siagne, Brague, Loup, Cagne, Var, Paillon. En 1994 lorsque les inondations avaient atteint le CADAM, le MIN, le quartier de la Californie et l’aéroport, et laissé derrière elles une multitude de maisons, de ponts et de routes détruits… Or, les mêmes causes produiront soyons-en certain, les mêmes effets dévastateurs tant sur le plus humain que financiers et ce, aussi bien pour les collectivités locales que pour les particuliers.