TER : Le transport en commun,

tu veux ou tu veux pas ?

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Les... lignes vont-elles bouger s'interrogent les responsables de l'association les Naufragés du TER Grasse Vintimille et avec eux des milliers d'utilisateurs (salariés, touristes…) de ce moyen de transport qui fut durant des décennies uen exemple de fiabilité et de ponctualité.



Parmi les dossiers sur le feu, celui des projets de travaux de la gare de Riquier. Des projets qui s'opposent. Comme le scénario à 22,4 M€ (avec rampes) pour un objectif de réalisation en 2021 : long et en ces temps de vaches maigres fort coûteux. Celui qui mise sur le maintien de la gare à son emplacement actuel apparaît comme étant le plus raisonnable. Il prévoit l’ouverture d’un accès côté Nord, la mise en accessibilité des quais et leur allongement et pourrait être réalisé à l'échéance 2018 / 2019 pour un budget de 6,6 à 6,8 M€. L’allongement des quais à 220 mètres permettrait d’utiliser les 16 nouvelles automotrices Bombardier de grande capacité (1000 places), achetées par la Région, en les doublant. Cela permettrait ainsi de faire circuler des trains offrant 2000 places… Un rêve qui correspond aux besoins du secteur.

La situation actuelle en révolte plus d'un. Autant d'argent dépensé pour si peu de résultats, car quoi qu'en disent les dirigeants de la SNCF, les salariés que l'on a convaincu d’abandonner leurs voitures pour se rendre à leur travail en train sont loin d'être satisfaits. Les retards sont… pérennes, les horaires... décousus, la sécurité... relative, la propreté des wagons... aléatoire.

Nos édiles, responsables politiques à tous les niveaux sont au courant de cet état de fait mais ils ne sont pas assez nombreux peut-être à prendre régulièrement ce moyen de transport, préférant se déplacer en voiture de fonction avec chauffeur et en puis, c'est pas cher, « c'est vous c'est moi qui paye ! » Pourtant chacun se refile le bébé avec l'eau du bain. L’État, le département, la Région, la Métropole niçoise : personne n'en veut vraiment, « c'est pas moi c'est l'autre ! » Même si la loi NOTRe est passée et si le vice-président PACA, Jean-Yves Petit se félicitait que le nombre des autorités organisatrices de transport ait été réduit à deux, l'optimiste n'est pas encore de rigueur. Le public est échaudé par les déclarations d'intentions et les promesses non tenues.

Inquiétant aussi le Comité de pilotage organisé en Préfecture des Alpes-Maritimes le 10  juillet dernier. Toujours à propos du dossier Gare Riquier, le refus catégorique de la Métropole niçoise de cofinancer l'accessibilité de la gare alors que celle-ci accueille environ 2 millions de voyageurs par an. Autant de moins qui utilisent leurs automobiles pour se rendre (pour près de la moitié sur leur lieu de travail). Une position incompréhensible pour le commun des mortels et les transports aussi...