Golfe de Saint-Tropez : premières Rencontres Économiques.

Un pour tous, tous pour un !

Les acteurs économiques du Golfe de Saint-Tropez s’étaient réunis l'autre jour pour une session de travail autour des enjeux spécifiques à leur territoire. L'occasion de lancer la nouvelle saison.


- André Beaufils, Président de la Société Nautique de Saint-Tropez à droite
et Dominique Thillaud, Président du Directoire d’Aéroports de la Côte d’Azur -

Un rendez-vous studieux pour mette le dossier du développement à plat et de fédérer aussi les énergies autour d'un projet et d'intérêts communs. En ligne de mire, la volonté d’étendre l’activité en dehors de la période estivale.

Lieu de villégiature connu dans le monde entier, le Golfe de Saint-Tropez reste une entité à part au sein de l’économie du département. Une bonne partie de sa spécificité tourne autour du tourisme que ce soit des visiteurs saisonniers ou des résidents secondaires. Saint-Tropez et la douzaine de communes voisines sont impactées par cette réalité économique. Cela représente plus de 55 000 habitants, qui accueillent durant la saison estivale quelque 100 à 200 000 touristes et visiteurs / jour. Une opération qui ne va pas sans poser problèmes si l'on a à cœur de recevoir ses hôtes dans les meilleures conditions tout en protégeant le patrimoine naturel, atout d'attractivité indéniable.

Le Golfe de Saint-Tropez c'est plus de 260 000 lits disponibles, dont 82 % en résidences secondaires, 558 restaurants, 30 caves et domaines viticoles, 38 plages et criques, qui voient déferler plus de 1,6 millions de touristes au fort pouvoir d'achat dépensant plus de 760 millions €. Une raison de vivre pour les 8 500 entreprises et leurs 24 000 employés.

De toute évidence, l’Aéroport du Golfe de Saint-Tropez était le lieu idéal pour ces Premières Rencontres Economiques, élément privilégié contribuant au désenclavement de la région. En effet cet isolement relatif de la presqu'île a permis de préserver son caractère attractif. La pression immobilière a été tardive et des espaces naturels de toute beauté sont restés intacts, baies, plages, forêts... Les villages aussi ont gardé leur charme. Aujourd’hui, les habitudes ont changé et il s'agit d'arrivée in situ vite et bien (entendez confortablement). Ainsi le petit aérodrome de campagne a bien grandi depuis a création en août 1964. Avec une moyenne de 8 000 mouvements avions et hélicoptères par an, il a peu à peu élargi ses prestations haut de gamme. L'été, l'aéroport assure 3 connexions commerciales régulières : Nice par hélicoptère, Genève et Sion en Suisse par avion. Courchevel sera également au programme dès cet hiver. Il reçoit majoritairement une clientèle de privés qui possèdent une propriété dans le Golfe.

- l’Alpine Airlines qui opérera la nouvelle ligne Saint-Tropez-Courchevel dès cet hiver
photos (c) www.rouge-et-le-point.com -

Le message a été passé et compris par tous. Il faut tout faire pour continuer à mériter cet engouement pour une région béni des Dieux du tourisme international !