Saint-Jean-Cap-Ferrat : le Royal Riviera fin prêt...
sa nouvelle table est au niveau des meilleures de la région.
Depuis sa réouverture en 1999, cet établissement hôtelier qui date de 1904, n’a fait que monter dans la gamme. Maintenant membre du très fermé club « Leading Hotels of the world », le Royal Riviera peut rivaliser sans crainte avec ses voisins.
À son actif des atouts de taille. Justement sa taille (small is souvent beautiful), 94 chambres et suites réparties en deux entités, l’hôtel proprement dit avec ses 4 étages et son style d’époque mâtiné de modernité, et l’Orangerie, sortie de ses ruines en 2002. Décorée avec goût, elle décline une Provence méditerranéenne idéalisée... La piscine dans un décor magnifié est une vraie piscine, pas une pataugeoire, ouverte et chauffée à l’année. Elle vient compléter la plage privée qui fait le bonheur de la clientèle estivale, des Français en majorité, des Russes et des Américains. Sa situation privilégiée entre la Villa Kerylos, omniprésente dans le décor et la Villa Ephrussi de Rothschild n’est pas pour déplaire aux amateurs d’histoire. Ses ouvertures sur la lumière méditerranéenne que l’on soit à la fenêtre des chambres ou sur la terrasse panoramique, ses jardins mis en valeur par un maître du genre, Jean Mus...
- Alain Parodi, à droite, Éric Perbet, Bruno Mercadal et Bruno Le Bloch -
Autre élément d’un succès confirmé, celui d’une solide et compétente équipe dédiée à la qualité du service. Constituée autour d’un jeune directeur dynamique et plein d’un humour fédérateur, Bruno Mercadal qui, depuis 2002 est aux commandes. Il a ainsi participé aux transformations récentes qui placent un peu plus le Royal Riviera parmi les belles adresses de la Côte. Il recevait hier un aréopage de chroniqueurs spécialisés à l’occasion de l’ouverture de « La Table du Royal ». Aux fourneaux, le chef Bruno Le Bolch qui travaille dorénavant avec son confrère, Alain Parodi, consultant au passé étoilé. Ils ont ensemble élaboré une carte qui a convaincu un parterre habitué au meilleur. Pour la circonstance, la démonstration consistait en : une entrée de Noix de Saint Jacques taillée au couteau, bouillon de citronnelle et gingembre. Et pour suivre : Tourteau émietté, rémoulade de céleri rave, pamplemousse, sucrine – Risotto Vialone Nano au safrfan, langoustine juste saisie en viennoise d’agrumes – Encornet farci, riz à l’espagnole, artichaut cuits et crus, condiments. Pour dessert : Finger gianduja passion, pour les dames et Baba au Rhum JM XO, pour les hommes... Le sommelier, Thierry Bastard, avait choisi un blanc fort approprié, en l’occurrence un Coteau varois en Provence Château Miraval « Clara Lua » 2010 et, en rouge, le même château en « Play Bach » 2006.
Cet échantillonnage se révéla très concluant. Il illustrait au mieux les suggestions des chefs et leur façon de mettre en exergue la qualité des produits mais sans ostentation. Au déjeuner le Menu Plaisir est à 35 € ; au dîner à 57 € & 89 €, le brunch le dimanche à 46 €. Le ticket moyen à la carte se situe autour de 65 € déjeuner/dîner, hors boissons. À noter que le restaurant est ouvert à la clientèle extérieure, sauf en juillet et août – Qu’on se le dise !
- le restaurant d'été, La Pergola -
- Hôtel Royal Riviera***** – 3, avenue Jean Monnet – 06230 Saint-Jean-Cap-Ferrat - « La Table du Royal » - réservations tel. 04 93 76 31 00