- le sud tunisien, un ksar typique -

Si la situation économique de la Tunisie est plutôt bonne, voire un peu plus, le secteur du tourisme marque le pas. Après des années d’abondance durant lesquelles les touristes européens envahissaient, de Djerba à Hammamet, une hôtellerie de luxe à des prix « canons », où les voyagistes étaient débordés par les demandes de raids dans le sud saharien, sont venues des années décevantes.

Le tourisme tunisien a décidé de réagir et les responsables du ministère travaillent activement à mettre en place une nouvelle politique. Ils étaient tous là, à Nice, pour promouvoir la compagnie nationale : Tunisair. Tout le monde a compris que la compagnie aérienne est un élément essentiel de la réussite de cette politique. Le président de Tunisair en personne, Nebil Chettaoui, était venu pour mettre en valeur la récente certification décernée par l’IATA. Une attestation mondialement reconnue qui note l’amélioration de la qualité, la sécurité opérationnelle et la sûreté. Elle s’ajoute à la qualification ISO délivrée par l’agence européenne de sécurité et qui concerne la maintenance.

Au plan local, Tunisair mise sur le développement du tourisme de week-end, en complément aux séjours de plus longue durée. Dès le mois d’avril, par exemple, la compagnie offrira aux candidats au soleil, une liaison Nice Tozeur, avec des vols aller-retour, du jeudi au dimanche ou du vendredi au lundi. Une façon de mette le désert, le golf, les établissements de thalassothérapies… à portée de la Promenade des Anglais et de La Croisette… Il reste bien d’autres pistes à explorer, Patrick Chos, a récemment évoqué dans nos colonnes, celle des casinos lire ici. Le candidat lambda aux voyages constate aussi qu’il est plus facile en ce qui concerne les vols nolisés et les compagnies à bas prix, de se rendre à partir de Nice vers le Maroc que vers la Tunisie…

• à consulter le site de la CCI : Plaisir de partir.