Cannes. 7 jours pour les gourmets… qui aiment le local.

Crédits:
textes par

L’association « Les Gourmets de Cannes », la Ville de Cannes, les restaurateurs et l’ensemble des professionnels des métiers de bouche se mobilisent pour l’organisation de la 6ème édition de « Cuisine Cannoise en Fête », du 9 au 15 avril 2022. Un évènement au service du territoire local, la Baie de Cannes, ses îles et la Basse Vallée de la Siagne.


Durant 7 jours exactement, les chefs travailleront exclusivement avec les maraîchers et producteurs locaux, les cueilleurs, les artisans et les pêcheurs locaux du marché Forville, ou se feront même jardiniers, pour réinventer une cuisine authentiquement cannoise, faite maison. Au total, du 9 au 15 avril 2022, une cinquantaine de restaurateurs, participant à cet évènement culinaire, composeront tous les jours, en plus de leur carte habituelle, un plat, ou une formule (2 ou 3 plats), dont les ingrédients sont exclusivement issus du terroir cannois (terre-mer). Tous les « plats cannois » auront une appellation spécifiquement cannoise, avec un nom faisant référence à la ville, ou à son territoire, et seront proposés à un prix promotionnel. Les participants bénéficieront d’une signalétique à l’entrée de leur établissement, afin qu’ils soient d’emblée identifiés par le public désireux de tester ces spécialités. En complément, un guide sera édité avec tous ceux qui revendiquent leur lien avec la cuisine du terroir cannois pour présenter leurs spécialités, durant cette semaine.

Après le parrainage de Madame Christian Willer, puis de Christian Sinicropi, devenu le Président d’Honneur de la manifestation cannoise, Stéphane Raimbault, Laurent Bunel, et Jacques Chibois, la 6ème édition a choisi Michel Ernest, Traiteur depuis... 86 ans à Cannes. Aux côtés du Carlton, du Majestic et du Martinez, Michel Ernest représente la tradition culinaire cannoise, le bon goût, l’image de la ville. Il est aussi un ardent défenseur d’un certain art de vivre local, qu’il explique avec beaucoup de verve et de poésie dans le dépliant mensuel de ses plats cuisinés du moment proposés aux clients. A la fois boulanger, pâtissier, charcutier, et traiteur, il est un artiste aussi, passionné de saxophone. Il joue souvent pour ses clients et pour tous ceux qui aiment la vie d’artiste. Dans la Maison Ernest, traditionnellement familiale, travaillent aussi Antoine, Isabelle et Marie Ernest, ainsi que sa compagne et directrice de la maison : Annick Le Roch. Ils seront tous présents à l’inauguration.

Durant les éditions précédentes, certains chefs ont déjà créé des spécialités que les amoureux decuisine cannoise ont plébiscitées : La Soupe de Poissons de Roche de la Baie de Cannes, la Socca’nnes, la Salade César du Batéguier, la Bourride cannoise du pêcheur Marius Sturleze à l’Huile d’Olive de Lérins, les Oursins des Iles en émulsion de châtaignes, la Pélamide de la Baie de Cannes en Gravelax, la Soupe au Pistou de Sainte Marguerite, la Bouillabaise « Forville » de Filets de Saint Pierre, le Payantou, la Coulée verte de la Siagne, la Tarte Cannoise, la Califagrume, le Saint Honorat, le Paris-Cannes, le Baba au Lerincello… 

Avec cette 6ème« Cuisine Cannoise en Fête », de nouveaux plats vont venir grossir les rangs de ces premiers succès…, comme par exemple, les Retours de Pêche servis en Carpaccio, la Pissaladière au Filet de Rouget, le nouveau spiritueux Mimocello, à base de fleurs fraîches de mimosas de Mandelieu, le gâteau « Paris Côte d’Azur », et bien d’autres… 

  • Pour mettre en appétit, le samedi 9 avril 2020, de 10 à 13 heures, restaurateurs, et artisans des métiers de bouche transformeront Forville en un vaste marché gourmand. Ils présenteront plusieurs ateliers de démonstrations de leurs spécialités, tandis que les deux vignerons incontournables du patrimoine viticole cannois, les Moines de l’Abbaye de Lérins et la Cave de l’Oasis du Domaine de Barbossi présenteront leurs vins... Un grand marché des saveurs du terroir cannois, une fête placée sous le signe du partage et de la convivialité, une belle histoire qui continue, et qui n’a pas fini de décomplexer le terroir local.