Européens. Leurs vacances d’été : budget, financement, bons plans…

Une enquête diligentée par Cofidis, l’un des principaux acteurs du crédit à la consommation en France fait le point sur les tendances des vacanciers européens. Enseignements :



- département de l'Hérault -


- A l’instar des Européens, les Français marquent une envie forte de partir en vacances cet été, mais leur budget moyen reste stable : 1765 €. Les vacanciers britanniques ont, eux, le budget moyen le plus élevé : 2440 €, suivis par les Italiens 2161 € et les Allemands 2060 €. On observe néanmoins de fortes disparités de budgets selon les catégories socio-professionnelles des vacanciers européens. Par exemple, en France, les cadres supérieurs déclarent un budget moyen de 2144 € alors que les ouvriers déclarent un budget moyen de 1466 €.


- Près de 8 vacanciers européens sur 10 indiquent passer leurs vacances en Europe. Les pays les plus plébiscités sont l’Espagne (15%), l’Italie (10%), la France (9%) et le Portugal (9%). La moitié des vacanciers français ont l’intention de rester en France. Les régions les plus plébiscitées par ces derniers sont la Nouvelle Aquitaine (21%), l’Occitanie (16%) et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (15%).


- Les Français aiment le bord de mer puisque les départements les plus prisés sont la Charente-Maritime, l’Hérault, le Var, les Alpes-Maritimes et la Vendée. Plus de la moitié des vacanciers européens déclarent financer leurs vacances en économisant tout au long de l’année, plus spécifiquement les Espagnols, les Portugais, les Britanniques, les Français et les Allemands. Seulement quatre pour cent des vacanciers européens déclarent souscrire un crédit à la consommation pour financer leurs vacances d’été, notamment les Britanniques. A l’inverse, seuls 3% des Français déclarent utiliser ce moyen de financement.


- Seuls 12% des vacanciers européens prévoient de partir sur un autre continent, notamment les Britanniques. Ces derniers déclarent privilégier l’Amérique du Nord et centrale. Par ailleurs, on observe que la perspective du Brexit ne contraint pas les Britanniques à renoncer ou à modifier leur destination de vacances : 77% d’entre eux déclarent qu’ils ne renonceront pas à leurs vacances et 74% déclarent qu’ils ne changeront pas de choix de destination de vacances.


- Les économies réalisées au fil de l’année sont le principal mode de financement des Européens pour leurs vacances : plus de la moitié des vacanciers européens déclarent utiliser ce mode de financement, les Espagnols (64%), les Italiens (57%), les Portugais (57%), les Britanniques (56%), les Français (55%) et les Allemands (55%). Près d’un tiers d’entre eux déclarent utiliser plutôt leur budget dédié aux dépenses courantes tandis que près d’un vacancier européen sur 5 à l’intention de puiser dans son épargne de long terme. Enfin, 4% des vacanciers européens déclarent souscrire un crédit à la consommation pour financer leurs vacances, dont les Britanniques (10%). A l’inverse, seuls 3% des Français déclarent utiliser ce moyen de financement.


- Afin de limiter le coût des vacances, 88% des vacanciers européens déclarent utiliser des astuces et bons plan (Portugais, Polonais et Italiens). Un tiers déclarent réserver leurs déplacements / hébergements en avance (Portugais et Britanniques). En revanche, cette astuce est moins utilisée par les Allemands. Près d’un tiers des vacanciers européens envisagent de partir en juin ou en septembre afin de profiter des tarifs plus attractifs, comme les Portugais, les Polonais et les Britanniques. Enfin, 28% d’entre eux ont l’intention de limiter leurs repas au restaurant, notamment les Portugais et les Français.



- village corse -


Céline François, directrice marketing de Cofidis France résume : « Par rapport à l’an dernier, on observe que les Européens aspirent davantage à partir en vacances cet été. C’est particulièrement le cas des Français, dont l’intention de départ en vacances progresse de 11 points. Néanmoins, cette tendance plutôt encourageante cache de fortes disparités selon les catégories socio-professionnelles. Alors que 81% des cadres supérieurs déclarent partir cet été, ils sont uniquement 62% chez les employés et 56% chez les ouvriers. Cela traduit la situation financière particulièrement tendue de certaines catégories de la population française, qui ont du mal à boucler leurs fins de mois, doivent rogner sur les loisirs et renoncer à se faire plaisir »...