Estérel Côte d’Azur : dépaysement garanti...

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Ici, les roches rouges plongent dans le bleu de la mer méditerranée, là un canoë jaune glisse doucement sur les eaux vertes d’un lac de l’arrière-pays, à quelques tours de roue, les peintures des artistes habillent les vieilles pierres d’un village, tandis qu’en bord de mer, les vestiges d’un aqueduc romain rappellent que la cité affiche plus de 2 000 ans d’histoire.




Autour du massif de l’Estérel, le bleu et le rouge se marient harmonieusement. Pour peu que les pins maritimes viennent ajouter une touche de vert au décor et le tableau devient idyllique. Sur la Corniche d’Or, la route serpente le long des calanques. La calanque des Anglais, la calanque de l’Observatoire, la calanque de Saint-Barthélémy… Le plus dur est de choisir. Porte d’entrée naturelle du massif de l’Estérel, la baie d’Agay est nichée au pied des roches du Rastel. Véritable écrin où Albert Cohen choisit de dérouler l’histoire de Belle du Seigneur. En passant le cap du Dramont, l’Ile d’Or nous invite plutôt à redécouvrir l’œuvre d’Hergé avec un décor qui rappelle étrangement la couverture de Tintin et l’Ile Noire.

Voisines, les stations balnéaires de Fréjus et Saint Raphaël n’en ont pas moins chacune leur identité. Tandis que la première est riche de ses vestiges antiques (arènes, aqueduc) et médiévaux avec le groupe épiscopal, la seconde arbore ses villas fastueuses de la fin du XIXème. Dans les ports, les pointus des pêcheurs sont amarrés aux côtés des voiliers. Sur les plages, les pentes sont douces pour la baignade des enfants. Sur les étals des marchés, la tapenade et les fruits gorgés de soleil fleurent bon la Provence.

Avant de rejoindre l’arrière-pays, passons par le rocher de Roquebrune-sur-Argens où la roche de grés rougeâtres contraste encore avec le vert du maquis. Plusieurs sentiers de randonnée permettent d’admirer le panorama sur la vallée. Attention de ne pas déranger l’ermite qui depuis 50 ans a élu domicile dans l’une des grottes du rocher.

Depuis Saint-Raphaël, il faut compter une trentaine de minutes de route pour gagner les villages perchés du pays de Fayence. Ils sont neuf à dominer le paysage : Bagnols-en-Forêt, Callian, Fayence, Mons, Montauroux, Saint-Paul-en-Forêt, Seillans, Tanneron et Tourrettes. A Callian, les ruelles s’enroulent autour d’un château féodal du XIIème siècle. Depuis la tour de l’horloge de Fayence, on admire le panorama qui s’étire jusqu’à la mer. A Montauroux, la chapelle Saint-Barthélémy, léguée par Christian Dior, abrite de magnifiques panneaux de bois peints. Perché à 814 m d’altitude, le village de Mons conte l’histoire des anciens métiers au travers de 35 enseignes en fer forgé, au gré des calades et des placettes. Labellisé parmi « Les plus beaux villages de France », Seillans arbore un riche patrimoine médiéval. Les maisons s’étagent à flanc de colline, ceintes par les anciennes fortifications. Un charme qui séduisit le surréaliste Max Ernst dont on peut admirer les lithographies à la Maison Waldberg.





* Consciente des mille et une richesses de ce territoire qu’elle décrit (ci-dessus) si bien, l’agence de développement touristique « Estérel Côte d’Azur » se met au service de ceux qui veulent en tirer la substantifique moelle… notamment des  220 professionnels adhérents. Elle organise ainsi le salon e-tourisme en France « Voyage en multimédia » qui célébrera en 2019 sa dixième édition à Saint-Raphaël.