Dans un trombinoscope implacable, « Agir pour l'Environnement », fait le décompte des pour et des contre. Édifiant !

À dénoncer les 13 sénateurs n'ayant pas participé au vote. N'ont-ils aucune idées sur la question ? Se sont-ils peu ou prou intéressés au sujet, pourtant vital pour l'agriculture à travers la pollinisation par exemple et plus généralement pour la santé du public ? Parmi eux on compte Gérard Larcher, Sophie Joissans et David Rachline.

Tout aussi déroutant, mêm si on s'y est habitué, l’abstentionnisme (manque de courage ou aveu d'une incompétence, c'est selon) de certains sénateurs - 124 ce jour-là - comme Marc Daunis, Gérard Collomb, Dalia Ghali, Robert Hue, Alain Joyandet, MN Lienemann. Au vu des comptes, leur… absence d'intérêt fut lourd de conséquences.

Quant à la longue liste de ceux (152) qui ont fait pencher la balance en faveur de l’utilisation des néonicotinoïdes, elle laisse apparaître les noms de sénateurs, qui, à l’approche d'échéances électorales savent très bien se trouver des fibres écologistes et se proclamer à qui veut l'entendre défenseurs de la veuve et de l'environnement. Face à leurs prises de position, on a toujours un doute sur les raisons confuses qui dictent leurs choix. Auraient-ils été sensibles aux... arguments du lobby agrochimique plutôt qu'à ceux des défenseurs de la vie ?

En attendant, citons quelques noms parmi les plus médiatisés de ceux qui écoutent le chant des sirènes du lobby des biocides, fongicides, pesticides, insecticides... plutôt que le... bourdonnement des abeilles :

François Baroin, Serge Dassault, Dominique Estrosi Sassone, Hubert Falco, Joëlle Garriaud-Maylam, Colette Giudicelli, JC Gaudin, Roger Karoutchi, JP Leleux, Gérard Longuet, Louis Nègre, JP Raffarin...