Jean, Frédéric, Eugène, Roman, Bouguerra et les autres…

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Polémique quand tu nous tiens !

  • Jean Sarkozy affirme qu'il est « un élu comme les autres ». Qui veut-il convaincre ? Cette polémique qui aurait dû se dégonfler tel un soufflé trop vite monté, continue sur son élan… Et chaque fois d’un fidèle du chef de l’Etat, cherche à justifier l’injustifiable, il enfonce un peu plus loin le clou. Voilà l’exemple d’un incident mineur qui dégénère parce que mal… géré et qui laissera certainement des traces dans la majorité et l’électorat de droite.
  • Frédéric Mitterrand s’en prend au rappeur Morsay. Il a certes raison à 100 %. Le droit à la libre expression s’arrête là où commence la liberté des autres, en l’occurrence des femmes et des policiers municipaux brocardés dans la chanson. Mais, on le voit, l’impact du ministre est amoindri depuis que Marine Le Pen a relu son livre à l’aune du politiquement correct. Et beaucoup d’emboîter le pas… d’oie : ce qui était accepté venant de l’homme de lettres (on en avait vu et lu bien d’autres… confessions de ce genre), ne passe pas chez le neveu de François depuis qu’il est ministre de la République. Il faut être impeccable, ne pas tromper son conjoint par exemple… Paradoxalement, le même Frédéric qui veut priver de médias le rappeur, avait en d’autres temps, défendu mordicus Orelsan, autre rappeur de son état. Celui-là avait, semble-t-il, fait l’apologie de la violence envers les femmes dans une de ses œuvres. C’est pour cette raison qu’il avait été déprogrammé des Francofolies, initiative qui fut tournée en dérision par le Ministre qui défendit le droit pour l’artiste d’exprimer (avec une redoutable violence) son dépit amoureux.
  • Eugène Rwamucyo. L'octroi d'une carte de séjour en France à ce médecin rwandais recherché par Interpol pour sa participation présumée à l'organisation du génocide de 1994, suscite l’émoi. D’abord autour de lui, à l’hôpital de Mauberge où il travaillait depuis plusieurs années et parmi les élus de la ville. Or depuis 2006, Eugène est recherché par Interpol, l’organisation policière la plus importante au monde dont le siège est à… Lyon. Il aura fallu qu’une infirmière qui jugeait les remarques du médecin à son égard déplacées, enquête pour que le poteau rose soit découvert. Eugène nie toute implication. Alors chasse au sorcier ou pas ? Nul doute que peu des commanditaires et des acteurs des massacres qui ont fait 800 000 morts soient traduit devant la justice des hommes…
  • Roman Polanski. La justice suisse ne lui fait pas confiance. Pas question de liberté provisoire pour celui qui avait fui les USA pour échapper à un procès. Aux dernières nouvelles, il serait prêt à y retourner pour faire face à la justice. Le cinéaste de 76 ans, piègé à sa descente de l'aéroport de Zurich alors qu'il venait recevoir un prix, pèse le pour et le contre avec son avocat, Georges Kiejman. Son séjour dans les prisons suisses peut s’éterniser dans l’attente d’une demande d’extradition et il se sent désormais pus fort pour assumer les conséquences de ce qui fut, il l’avoue, une erreur.
  • Bouguerra Soltani, lui, n’a pas attendu que la police suisse vienne le chercher. Il a appris (allez savoir comment) qu’elle avait prévu de l’arrêter. Bourreau présumé, cet ex-ministre algérien du Travail a pris la poudre d’escampette… Nommé à la tête du bien nommé « Mouvement de la société pour la paix »…, un parti islamiste proche du Hamas, demandera-t-il l’asile politique à Paris ?

Entre Hannibal Kadhafi le fils de son père, le cinéaste Polanski et maintenant le ministre algérien présumé tortionnaire, la Suisse a décidément beaucoup d’affaires sur les bras… sans oublier celle des délinquants venus d’Annemasse semer le désordre dans la région genevoise…(lire ici notre article).