Cannes politique : de ci de là,

cahin caha…

Nous voilà arrivé au moment où les têtes de listes, connues, devront dévoiler les noms, parfois moins connus du public, qui composeront leur liste aux municipales ou qui les accompagneront en tant que suppléant ou suppléante dans leur aventure cantonale…

Moment clef qui fait presque office de débat car, pour les électeurs qui ne se contentent pas de voter pour une étiquette, la crédibilité de chaque colistier est importante. Il leur serait même utile de savoir, dès le départ, qui fera quoi, en cas de succès. Qui sera aux Sports, à la santé, au Tourisme, à la Culture, aux Finances ? Malheureusement, il est rare qu’on leur donne des certitudes, car il est de tradition de rester sur ce sujet, dans le flou. On ne peut alors que supputer, que de s’essayer à ses propres pronostics en reconnaissant à tel ou tel des compétences dans un domaine particulier, que d’écouter les bruits de cybercafés ou de trottoirs, les rumeurs qu’on laisse à dessein filtrer, les colistiers qui se laissent aller à quelques confidences sur l’oreiller ou chez leur coiffeur… Il est parfois bien difficile de garder des secrets.

Au petit jeu de la liste virtuelle, nous avons cité quelques noms qui devraient apparaître ou pas sur la liste du député-maire sortant, Bernard Brochand, lire vite l’article qui deviendra bientôt obsolète ici. En ce qui concerne un de ses principaux challengers, Philippe Tabarot, il ne fait aucun doute qu’Emmanuel Blanc jouera un rôle important, qui sait, en situation d’être un premier adjoint. Difficile d’imaginer aussi que ceux qui ont pris la parole lors de la présentation de son programme l’autre jour à La Bocca, n’apparaissent pas eux aussi…

- Henri Céran -

Henri Céran, ancien directeur du Tourisme à Cannes, gentiment… écarté par David Lisnard, et qui poursuit une carrière sans fautes au Comité régional du tourisme, Olivier Vasserot, l’énarque de service, éphémère chef de l’administration municipale cannoise, haut fonctionnaire au Ministère des finances, Mireille Rey, Alain Baude-Defontaine, Catherine Sportès, sont de ceux-là. D’autres dans la salle, étaient aux premiers rangs, le signe indubitable de leur ralliement. Citons Paul Simonet, Georges Martello, Yvan Casanova, Alain Lorin, tous des anciens de la période Mouillot mais qui n’ont pas eu à rendre compte de leur mandat devant la justice. Ils n’étaient pas – à notre connaissance – à la réunion électorale de Jean Martinez, ce qui semble aussi être l’indication qu’ils ne seront pas sur sa liste.

Après un petit tour des cantines électorales, il est clair que toutes les têtes de liste ont eu plus de difficultés à trouver des femmes que des hommes. Quant aux postulants il y eut souvent pléthore. Bernard Brochand avance le chiffre de 400 demandes. Sa position de maire sortant, puissant, autoritaire, ultra-libéral, chiraquien avant de devenir sarkozien, lui donne un avantage qui catalyse les espoirs de participer… dans son ombre, à la vie publique de la ville.

Les jours qui viennent seront cruciaux et risquent d’apporter quelques surprises d’ici la clôture du dépôt des listes… dernier carat, le jeudi 21 février.

Alain Dartigues

- mention : www.pariscotedazur.fr – février 2008 -
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