Monaco : les années Grace.

Le souvenir et la légende.

Un quart de siècle déjà que la Princesse Grace de Monaco a disparu, mais pas le souvenir. Une exposition sur l'initiative du Grimaldi Forum va lui rendre hommage cet été. Elle retracera les événements marquants de sa vie de star hollywoodienne aussi bien que de princesse monégasque.

C'est Frédéric Mitterrand qui a été chargé de mettre en place les éléments du parcours et de les commenter. Avec la faconde qu'on lui connaît et sa délicieuse préciosité, le voilà parlant de la princesse :

Elégance d’une jeune fille fortunée de Philadelphie incarnant le rêve Américain,
Elégance de la débutante des magazines sophistiqués et des comédies sentimentales exprimant l’optimisme de l’immédiat après-guerre,
Elégance du glamour Hollywoodien en technicolor,
Elégance de la femme aimante qui choisit librement de changer le cours de son existence,
Elégance d’une princesse appartenant à l’une des plus anciennes dynasties d’Europe,
Elégance d’une mère inébranlable et d’une souveraine qui se dévoue efficacement et sans compter pour les siens,
Elégance d’une réserve souriante qui fascinait les médias et d’un style de vie ultrasensible et poétique retenant une part de mystère,
Elégance d’une beauté préservée par la permanence d’un charme juvénile,
Elégance d’une époque dont elle fut la passagère et dont chacun ressent une nostalgie.

Un langage propre à satisfaire la famille royale et les admirateurs qui ne manqueront pas de venir… De la curiosité, du respect, de l'admiration, tous les ingrédients ont été réunis pour qu'ils puissent s'exprimer.

Certains retiendront davantage sa période cinématographique, son rôle dans Le train sifflera trois fois et ses participations magistrales dans les films d'Hitchcock. D'autres chercheront à nourrir le fantasme d'une star aux multiples aventures sentimentales avec des partenaires aussi prestigieux que Clark Gable, William Holden ou Cary Grant…

Ce qui est sûr, c'est que Grace Kelly, comme actrice- elle obtient un Oscar en 1954 – et comme princesse fit la couverture de nombreux magazines. Elle fera la une des magazines américains Life, Time, Look. Paris Match, chez nous, lui consacra de beaux reportages comme celui de Robert Collin d'octobre 1959. Après sa disparition, l'habitude fut prise et ses filles les princesses Caroline et Stéphanie alimentent régulièrement les rubriques people et gotha des revues spécialisées, souvent "à l'insu de leur plein gré"…

Le Festival de Cannes de 1955 joua le rôle de déclencheur. C'est au cours d’une rencontre organisée par Paris Match – toujours lui – qu'elle rencontra le Prince Rainier et que son destin prit une autre direction… On connaît la suite, le "mariage du siècle", son engagement dans les domaines de l'art et de l'humanitaire… jusqu'à sa mort prématurée, à la suite d’un accident de voiture, le 14 septembre 1982.

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