Alpes-Maritimes : dernières investitures UMP.

Fin du suspense…

- choc intergénérationnel ?

Qui d’autres que Christian Estrosi et Bernard Brochand auraient pu décrocher la timbale, celle de l’investiture accordée par leur parti, l’UMP ?

Le président du Conseil général, de surcroît membre du gouvernement, n’avait pu poser sa candidature qu’avec le feu vert du chef de l’Etat. Il est sur la pente montante. Jacques Peyrat sur la descendante… Chahuté par sa majorité, le maire de Nice ne faisait plus le poids. Sa visite à Paris, à l’Elysée, n’aura servi à rien. L’arbitrage de Nicolas Sarkozy a tourné en faveur du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer et… ami.

Cette décision n’a surpris personne, pas même Jacques Peyrat qui, en fin stratège, avait très certainement anticipé le coup suivant. Celui de se maintenir coûte que coûte, prêt pour le combat, le dernier, celui de trop, celui qui ne sert à rien sinon à laisser un goût amer dans la bouche, celui de la défaite. La tentation de récupérer « officiellement » les votes FN a bien dû aussi germer dans son esprit. Mais, les comptes sont au négatif, le Front n’est plus, à Nice ni ailleurs, ce qu’il était. Nicolas a fait le ménage…

A Cannes, le scénario était sensiblement différent. Personne ne contestait l’investiture UMP au maire sortant, même pas son principal opposant, le Conseiller général Philippe Tabarot qui ne l’avait pas sollicité. Les délais inhabituels pour l’attribuer ont d’autant plus surpris l’observateur. Ils eurent le don d’irriter au plus au haut point Bernard Brochand…

Ce retard à l’allumage électoral avait-il un sens ? Fallait-il y voir un message subliminal destiné aux membres de l’UMP local et à leurs sympathisants ? C’est sans l’ombre d’un doute, celui qui a été reçu par beaucoup d’entres eux. Sans que cela change grand-chose au fond, chacun campant sur ses positions. D’un côté les inconditionnels de Bernard Brochand et de David Lisnard, de l’autre les partisans d’un changement dans une continuité « majorité présidentielle » dont le représentant est Philippe Tabarot.

Les choses étant éclaircis, les candidats appartenant à l’UMP pourront avancer, dégagés au moins de ce souci. Il leur restent maintenant le plus difficile : convaincre les électeurs qu’ils sont le parfait candidat…

- mention : www.pariscotedazur.fr – novembre 2007 -
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