Cannes. Bernard Cornut-Gentile : l’empreinte…

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Maire, député, ancien ambassadeur, ministre du Général De Gaulle, Bernard Cornut-Gentille aura marqué l’histoire de la ville. Cette dernière lui a rendu hommage en lui dédiant une place puis en organisant en janvier 1992 une exposition à l’hôtel de ville de photographies et de documents d’archives sur les grand projets structurants qui ont en grande partie fait de la ville ce qu’elle est aujourd’hui.


- Bernard Cornut-Gentile à la plage en famille -


Candidat parachuté, il arrive à Cannes en 1958 accompagné d’une équipe de choc, habituée à ce genre de combat. Elle publie durant la campagne un quotidien dont le rédacteur en chef sera Fernand Dartigues, un journaliste qui travaille pour l’hebdomadaire Cannes-Midi, tenu par un Corse M. Maestroni. Le candidat local, Me Jean-Pierre Verdet ne fera pas le poids lors de ces élections législatives. Dans la foulée BCG prend la mairie et applique sa méthode, main de fer dans gant de velours. Il séduit une grande partie de l’électorat qui applaudira majoritairement aux grands travaux qu’il entreprend : couverture de la voie ferré, percement du Suquet, doublement de la Croisette…




Sa fin de carrière sera plus chaotique et se terminera par la perte de son mandat de député au profil de Louise Moreau, maire de Mandelieu La Napoule tandis qu’Anne-La Marie Dupuy lui prenait la mairie en 1983. Il aura maille à partir avec le quotidien, Nice-Matin. Il s’en plaint à Michel Bavastro, son tout puissant PDG, faiseur et défaiseur de maires, députés, conseillers généraux dans le département.


Un de ses fils de BCG, Gilles, restera attaché à Cannes et se présentera même aux élections municipales de 2001. Il ne reçoit pas l’investiture de son parti alors qu’il en est membre depuis sa création. Les dés sont pipés, c’est Bernard Brochand que le RPR veut… la messe est dite !



- Gilles Cornut-Gentille, mai 2000 -