- Ekaterina Avramova et Sara Santonico -

Pour cette athlète, une solution provisoire dans l’attente de sa participation aux Championnats d’Europe qui vont se dérouler du 17 au 23 mai à Budapest. Une destination qu’elle entend rejoindre dès vendredi prochain pour confirmer sa sélection pour les J.O. de juillet. 

Ekaterina Avramova a un parcours atypique. En effet, née le 12 novembre 1991 à Sofia en Bulgarie, c’est là qu’elle s’entraîna et représenta son pays jusqu’en 2013 après avoir battu 70 records nationaux et porté avec fierté les couleurs de son pays au J.O. de Londres en 2012. Dès 2009, elle choisit de partir s’entraîner à Londres, apparemment pas du goût de sa fédération… Sans doute la raison qui l’incita à adopter la nationalité turque, pays qu’elle représenta aux J.O. de Rio en 2016.    

Sur Internet, un coup d’œil sur son blog, « A life in water », vaut le détour. On prend connaissance de ses états d’âme et des programmes d’entraînement. Les néophytes sont toujours étonnés, à juste titre, du mode de vie qu’implique une carrière internationale de nageur, des qualités physiques et mentales pour supporter une telle charge de travail. Sans vouloir accabler personne, rien de comparable avec les séances entrainement, plus confortables, de nombreux joueurs... professionnels de football.

En attendant de la retrouver sur les podiums, sa présence à la piscine du Grand Bleu ne passe pas inaperçue. Sa plastique irréprochable y est sans doute pour quelque chose, tandis que sa ceinture abdominale fait des envieux, même parmi les garçons… quant à sa coulée en nage dorsale qui frise les 25 mètres sous l’eau, elle est phénoménale.

• ses meilleures performances en grand bassin, les spécialistes apprécieront :
  0:28:41 aux 50 m dos ; 1:00:52 aux 100 m dos ; 2:10:43 aux 200 m dos,
  0:26:33 aux 50 m crawl ; 0:55:85 aux 100 m crawl ; 2:04:49 aux 200 m crawl.