Grasse et Le Plan… il y a 55 ans...
Des photos qui montrent combien un paysage urbain peu se modifier.
Nous avions déjà évoqué ce type de changement. Il est visible sur tout le littoral. Les zones humides, les terres arables et les plaines alluviales sont les premières victimes. La plaine du Var, la plus vaste à subir la pression immobilière, celle de la Siagne qui touche tous les villages de l’ouest de Grasse à Mandelieu, les terres du Plan de Grasse…
Quid des productions de proximités, que ce soit de l’agriculture potagère, des arbres fruitiers, des fleurs pour l’industrie du parfum, les territoires concernés fondent comme peau de chagrin, les dents creuses se bouchent une à une, tandis que se développent à qui mieux mieux des centres commerciaux qui n’en finissent pas de détruire, pas simplement des espaces, pas simplement d’artificialiser un sol qui ne retiendra plus l’eau des gros orages, mais aussi de mettre à mal le commerce de proximité.
Nous sommes ici à Grasse et au Plan de Grasse dans les années 60. Les usines de parfums, comme celles de Chiris, sont pour la plupart encore en pleines activités. Avec quelques « effets secondaires » non négligeables, notamment des rejets nauséabonds dans le circuit des eaux fluviales et des risques d’accidents industriels pour la population… Pour n’est pas toujours rose dans la Ville des Parfums...