En France, 72 enfants meurent chaque année de violences parentales : un enfant tous les cinq jours. 700 000 élèves sont victimes de harcèlement scolaire, et plus de la moitié d'entre eux subissent des actes de cyberviolence.

Les maltraitances physiques et le harcèlement ne sont malheureusement pas les seules violences subies par les enfants. Selon l’Unicef, un enfant sur cinq, soit près de 3 millions d’enfants, vivent sous le seuil de pauvreté en France. Le délaissement parental a également un impact sur les conditions de vie, l’accès à l’éducation et aux soins, la nutrition, les addictions…

En signant la Convention des droits de l’enfant, la France s’est engagée à « assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être ». Le plan de lutte contre les violences faites aux enfants présenté par Adrien Taquet à l'occasion du 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant, est une étape ambitieuse de ce combat. Dans le cadre de cette Grande Cause, la consultation nationale a pour objectif de faire émerger des solutions ?

Pour Adrien Taquet : « S’attaquer aux violences faites aux enfants n’est pas seulement une urgence au regard de la situation actuelle, c’est un impératif pour que la France soit à la hauteur de ce que nous entendons représenter en tant que pays. Le plan que je présente aujourd’hui poursuit cet objectif et ne l’atteindra qu’à une condition : la mobilisation de l’ensemble de la société contre ces violences. Je salue l’initiative de Make.org et soutiens le lancement de cette Grande Cause en mars prochain, qui permettra à l’engagement citoyen en faveur de la protection des enfants de trouver un mode d’expression démocratique innovant, concret et plus que jamais nécessaire à l’heure actuelle. »

De son côté, Axel Dauchez, président de Make.org déclarait : « La douloureuse question des violences faites aux enfants est encore trop souvent reléguée au second rang des faits divers. Avec la Grande Cause Comment protéger les enfants contre toutes les formes de violences  ?, nous souhaitons mobiliser toutes les idées citoyennes et la société civile pour mieux lutter contre ce fléau. Trente ans après la Convention internationale des droits de l'enfant, le soutien d’Adrien Taquet, Secrétaire d’État auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé, est essentiel dans notre volonté d’engager tous les acteurs et énergies dans cette démarche ».

* Enfance en danger, comment le signaler, le site gouvernemental nous explique comment : cliquez ici.