Au cœur de la Provence, dans l’écrin du Château Saint-Maur Cru Classé à Cogolin, la galerie d’art contemporain ORAÉ invite l’artiste Lucia Sellier à présenter sa nouvelle collection, « La Matière Découpée ». Du 25 septembre au 01 janvier 2026, au sein du vignoble surplombant des paysages baignés de soleil, sur trois niveaux et plus de 500 m² d’espace d’exposition, ORAÉ met en lumière le travail de l’artiste à travers sa nouvelle collection de paysages recyclés.

Architecte d’intérieur de formation, Lucia a grandi en voyageant à travers l’Afrique et le Moyen-Orient. De ces expériences sont nés son goût pour l’itinérance, les couleurs, la mer et la lumière, avec un attachement particulier à la Grèce où elle a des racines familiales. Ayant toujours eu une sensibilité pour les tissus, ils ont fait partie intégrante de ses différentes expériences professionnelles en décoration intérieure et en scénographie.

L’idée de trouver une façon de leur donner une seconde vie a cheminé en elle jusqu’à ce qu’elle se lance, en 2020, dans une démarche artistique aussi positive qu’engagée : ses paysages recyclés. L’artiste joue avec les contrastes de textures, de reliefs, de formes et de mouvements, et a développé sa technique de revalorisation des matières. Elle a lancé sa première collection, « Aspra », de tapisseries contemporaines en septembre 2020, suivie de sa deuxième collection, « Lumière », en 2021, et de sa troisième, « Kalo kéri », en 2022, présentée lors d’une exposition à la Galerie au Roi à Paris. La collection « La matière découpée » sera présentée pour la première fois au Château Saint Maur.

Pour cette nouvelle collection, Lucia poursuit son exploration des matières textiles. Toujours inspirée par la Méditerranée et par ce rendez-vous unique avec Saint-Tropez, l’artiste a créé un nouvel univers par le dialogue des couleurs et des textures. Cette nouvelle collection affirme encore davantage son engagement pour une création durable et intemporelle. C’est une lecture sensible du textile, entre maîtrise du geste et raffinement des matières :

« J’aime le côté vivant des matières. Selon la lumière, l’exposition, l’heure de la journée, elles ne donneront pas le même rendu, la même impression. Il y a toujours quelque chose de nouveau à y trouver, une allure, un peu comme un vêtement. L’idée d’avoir plusieurs lectures me plaît. À la manière d’un voyage, chacun y est libre d’imaginer sa propre histoire, son propre univers. Cet imaginaire, cette liberté est au cœur de mon projet. » se plaît-elle à dire.