Pour son premier film sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs, Nicolas Pariser signe une nouvelle fable politique. Après « Le Grand Jeu », le réalisateur détenteur du Prix Louis-Delluc du premier film en 2015, s’offre un deuxième long métrage porté par un casting de choix. Fabrice Luchini, très actif au théâtre (Des écrivains parlent d’argent, 2019) comme au cinéma (Un Homme pressé, 2018 ; Le Mystère Henri Pick, 2019) donne ici la réplique à Anaïs Demoustier (Sauver ou Périr, 2017). La distribution est complétée par Nora Hamzawi, Maud Wyler, Alexandre Steiger, Léonie Simaga et Antoine Reinartz.

Pour son second long métrage, Nicolas Parise retrouve l’univers de la politique. Fabrice Luchini incarne le maire de Lyon à court d’inspiration. En mal d’idée pour changer sa ville, il se tourne vers son équipe qui lui suggère de s’associer à une jeune philosophe du nom d'Alice (Anaïs Demoustier). Un dialogue se noue et une question émerge : la pensée et la pratique politique sont-elles compatibles ? De leur alliance va naître pour l’un comme pour l'autre une meilleure compréhension du rapport entre l’idée et sa mise en pratique.

C’est avec toute son équipe que Nicolas Pariser est venu fêter la présentation de son film au Festival de Cannes sur la piste de la Plage Magnum (hors Festival, elle se nomme l’Ondine). Celle-ci a également accueilli à cette occasion le jeun acteur et romancier américain Jesse Eisenberg et le jeune acteur et réalisateur Felix Moati.