L’article signé par Audrey Minelli, résume avec sagacité, le triste parcours festivalier de la vedette des Taxis de Gérard Pirès. Victime de son succès à l’écran, la tête lui a tourné. Comme pour beaucoup d’acteurs et d’actrices, il n’était pas préparé à la peopolisation de sa personne. Sa difficulté à maîtriser ses humeurs et ses émotions est un symptôme d’un mal être qui est l'effet à moins que ce soit la cause. À Cannes, ses dernières déclarations n’étaient pas très cohérentes, reprochant au public et aux médias de le harceler. La discrétion eut été sans doute de mise, la meilleure façon de prouver sa bonne foi et de montrer à d’éventuels employés qu’il était sur le bon chemin. Le Festival lui a donné une nouvelle chance. Il ne semble pas qu’il l’ait saisi. Mais, le destin des hommes n’est jamais tracé à l’avance !

• Samy Naceri, ici dans une attitude caractéristique, à quelques marches du Palais - photo service de presse Renault © Stephane Kossmann -