Politique et gastronomie…

Nul ne doutait que les politiques sont de fins gourmets.

- quelques uns des acteurs de la Fondation -

Du souper de Louis XIV aux agapes radicales-socialistes, en passant par les banquets républicains de la troisième République, la politique a toujours été liée à la gastronomie.

Les affaires du monde se décident aussi à table : table des ministères, des ambassades, des salons des restaurants spécialisés, des amis complaisants. Rien mieux que la bonne chère ne permet de rapprocher les points de vue, d’élaborer les compromis, de sceller les alliances.

La Fondation Auguste Escoffier et l’Institut Européen des Hautes Etudes Internationales ont voulu conjuguer leurs expertises réciproques pour évoquer cet aspect si particulier de la comédie humaine, en appelant à témoigner aussi bien ceux qui en sont les acteurs, en coulisses comme sur le plateau, que ceux qui en sont les critiques, s’efforçant d’en pénétrer les arcanes.

C’est le lundi 12 novembre que Mario Dell’Antonia, président de la Fondation Escoffier, ouvrira à Villeneuve Loubet, le colloque consacré à la Politique et à la Gastronomie. Suivront les interventions de Pierre Guirand et de Claude Nigoul.

Les thèmes évoqués par les différents orateurs sont alléchants. Qu’est-ce qu’un repas politique, précédera le Rituel de la table et politique. La Cène politique nous met déjà l’eau à la bouche… Le lendemain mardi, d’autres spécialistes viendront faire part de leurs réflexions relevées et de leurs expériences parfois aigres-douces. Des politiques comme Jean-Paul Barety, ancien député-maire de Nice, des chefs comme Michel Bourdin, Christian Garcia, Michel Grobon, Joël Normand, ou Bernard Vaussion, chef de cuisine à l’Elysée…

Nul doute que bien des petits secrets seront mis à jour et que le sucré alternera avec le salé.

- mention : www.pariscotedazur.fr – octobre 2007 -
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