Cannes : le Martinez reçoit un Grand Duc

chargé d’éloigner les fâcheux...

À l'approche du dernier Festival de Cannes, une équipe de rapaces était venue en éclaireur et son intervention avait convaincu : pigeons, mouettes, goélands et même corneilles maintenant, étaient partis ailleurs voir si j’y suis. Souvent pas très loin, sur les plages, les terrasses et les toits des Palaces voisins, libres à eux d’envisager d’autres solutions pour se débarrasser de ces visiteurs intempestifs.

I

Il est vrai qu’au prix du mètre carré pour venir poser sa serviette sur le sable et s’endormir dans de beaux draps, on comprendra aisément qu’il est plutôt frustrant d’avoir à partager son espace VIP avec des compagnons dont les fientes se dispersent au vent et dont les cris poignants dérangent les dormeurs les plus profonds. Ridicule de devoir pour cette simple raison, passer à la pharmacie acheter des somnifères car, de simples boules Quiès sont insuffisantes, nous l’attestons, même si nous ne dormons pas dans les mêmes draps... Quant à la présence sournoise et obsédante des pigeons qui s’invitent au plus prés des tables à l’heure de l’apéro et du déjeuner dans l’espoir de partager avec l’hôte sa salade niçoise ou son toast au caviar, avouons-le, c’est du plus mauvais goût.

Ainsi donc le Hibou Grand Duc, avec son 1 mètre 70 d’envergure, a des arguments dissuasifs. Cet aristocrate considéré comme le plus grand rapace nocturne d’Europe, est venu clôturer un cycle de trois courtes interventions qui se sont succédées depuis le mois d’avril. Accompagné de ses compagnons diurnes, trois buses Harris, il a assuré jusqu’à hier les 3 huit avec comme but avoué, celui de délivrer le message : vous n’êtes pas passés par la case réception, dégagez !

Les clients du Martinez et leurs voisins les plus proches, peuvent désormais profiter en toute quiétude de leur repas lorsqu’ils le prennent sur la plage de l’hôtel et dormir sur leurs deux oreilles. 




  • Hibou Grand Duc, invité de marque sur la Zplage du Martinez ? Disons plutôt en plein travail... car, outre celui de décourager pigeons et autres volatiles de s’incruster dans le décor, il a la tâche  plus pédagogique celle-là d’expliquer, par l’intermédiaire de son dresseur (Christophe Puzin, venu de la Drôme), son rôle. CQFD !