Da Vinci Code : beaucoup de battage pour pas grand chose.

Jésus, Marie pleine de grâce, vous pouvez dormir en paix.

- Tom Hanks canalisé, photo Romain Porentru -

Ce n'est après tout qu'une histoire comme une autre et ceux qui s'en étaient persuadés en lisant le livre ne changeront pas d'avis en visionnant le film. De la fiction, comme en produisent à la tonne, les maisons d'édition du monde entier. Un best seller grâce à un "timing" bien orchestré. Tout juste distrayant. Comment ne pas être déçu après la couverture médiatique qui en a été faite…Surtout pas de quoi provoquer un tsunami au Vatican. Les réactions des autorités ecclésiastiques ont été totalement disproportionnées et n'ont servi qu'à médiatiser un peu plus le film. Au final, l'Opus Dei a trouvé là l'occasion de se faire gratuitement de la publicité et récoltera de nouveaux adeptes, friands d'ésotérismes.

L'ouvrage de Dan Brown a battu des records de vente. Jusqu'à cette arrivée à la gare de Cannes, en hommage sans doute à l'historique "arrivée en gare de la Ciotat" de Louis Lumière. Ce fut un Londres Cannes sans stop-over. Le temps pour Dan Brown de concocter les canevas d'un nouveau best-seller et pour Ron Howard le scénario d'un nouveau film ? Le soleil était au rendez-vous, le maire de Cannes, Bernard Brochand aussi, qui s'y connaît bien en matière de publicité et de communication… Le meilleur était passé pour Audrey Tautou, Tom Hanks, Jean Réno. Les privilégiés qui visionnèrent en avant-première le film ne se cachèrent pas leur déception. C'était une anticipation de l'attitude du public invité pour la projection officielle.

Da Vinci Code : pas de quoi fouetter un chat ! Mais, ce n'est pas le film d'ouverture qui fait un festival. Les tentes sont montées sur le sable, la caravane de Canal + s'est de nouveau appropriée la plage du Martinez. Le Festival peut enfin commencer.

- mention : www.pariscotedazur.fr - mai 2006 -