La culture de l’amandier, richesse de nos zones arides...

Cet arbre est traditionnellement cultivé sur les terres pauvres du sud de l’Europe, sans irrigation ? Ses fruits sont particulièrement appréciés et les diététiciens lui trouvent maintes vertus.




Pourtant, 80 % des amandes consommées dans le monde sont produites en Californie selon un modèle intensif qui nécessite jusqu’à 4 fois plus d’eau qu’une culture traditionnelle. La Central Valley, près de San Francisco, a doublé sa surface en amandiculture depuis vingt ans. Les amandiers y ont remplacé le coton, la vigne ou la luzerne. Les amandes sont le produit agricole exporté le plus lucratif de l’État car ses méthodes de culture intensives lui permettent d’écraser la concurrence avec un rendement de 2 544 kg/h aux États-Unis, contre 1 361  en Italie et de 403  en Espagne.

Son modèle agricole recourt massivement aux pesticides, à l’irrigation et à la gestion de la pollinisation des abeilles. Mais les uns comme les autres posent de plus en plus de problèmes. En Californie, la gestion de l’eau est devenue aussi un enjeu crucial mettant en concurrence les agriculteurs et les habitants des villes. La culture des amandiers utilise 10 % de ses ressources en eau et des décennies de pompage d’eau souterraine non contrôlée ont entraîné un déficit chronique en eaux souterraines. De même la pollinisation est mise à mal par le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles, responsable d’une perte de 44 % du cheptel.

Dans le contexte actuel, les leçons de la pandémie incontrôlable de Coronavirus qui vient bouleverser nos habitudes, la raison devrait nous pousser à revoir nos copies. Dans le domaine alimentaire notamment où les productions locales devraient prévaloir chaque fois que possible.

Des agro-industriels s’y attachent. Ainsi, depuis 1973, Bonneterre défend une alimentation saine et savoureuse et s’engage aujourd’hui à valoriser la culture traditionnelle de l’amande en micro-irrigation avec une toute nouvelle filière située dans la région des Pouilles en Italie. Ce qui lui a permis de mettre sur le marché une boisson à base d’amandes grillées. Cent pour cent végétale, cette boisson est sans sucres ajoutés et pauvre en acides gras saturés. Elle bénéficie d’un procédé de fabrication spécifique qui lui garantit un goût intense grâce à une parfaite maîtrise du temps et de la température de cuisson des amandes.

Bonneterre a choisi d’être partenaire d’une centaine de petits producteurs regroupés au sein de l’association Nuove Terre Bio, dans la région des Pouilles en Italie. Ils s’engagent à respecter un cahier des charges en faveur de la biodiversité : des sols protégés par un couvert végétal permanent, des vergers non irrigués, des variétés anciennes d’amande adaptées au terroir...