Lutte contre le chômage :

quand les propositions viennent d'ailleurs...

Catégorie Les paradoxales

Nos responsables politiques, surtout ceux qui aux affaires, semblent bien démunis lorsque le chômage ne veut pas se résorber. Ils s'agitent, remuent des chiffres jusqu’à leur faire dire le contraire de la réalité, dispensent des annonces non suivies d'effets… À la recherche de recettes miracles, d'un présumé Graal, ils tournent en rond… Et si, là aussi, « small était beautiful », si la simplicité des solutions était source d'espoir et de réussite ? Qapa.fr, plateforme digitale de travail en France, se risque à présenter cinq propositions simples à mettre en place et immédiatement qui ciblent le chômage des jeunes et qui ne ne conteraient rien.




« Ce 18 janvier 2016, François Hollande doit annoncer 10 mesures pour l'emploi des jeunes. Si l'action semble être louable, nous voulons de notre côté montrer que 5 propositions suffisent. Cinq mesures très faciles à mettre en place et capables à elles-seules de minimiser la plupart des problèmes liés au chômage des jeunes. » affirme Stéphanie Delestre, co-fondatrice de Qapa.fr.

  • La première mesure concerne la rémunération des apprentis qui doit être simplifiée et calquée sur la rémunération légale des stagiaires. En baissant le salaire légal des apprentis, on facilite l'apprentissage dans les TPE/PME. Celles-ci peuvent ainsi recruter plus facilement des apprentis, comme elles le font aujourd'hui avec les stagiaires. Aujourd'hui, un apprenti de 18 ans est rémunéré 597,58 €/mois la 1ère année (soit 1195,16 €/mois net équivalent temps plein), 714,18 €/mois la 2ème année (soit 1428,36 € net équivalent temps plein) et 947,39€ la 3ème année (soit 1894,78€ net équivalent temps plein) alors que l'apprenti arrive dans l'entreprise sans aucune compétence et que la société doit s'adapter à son rythme scolaire et d'examens. Un stagiaire est, quant à lui, rémunéré 554,80euros/mois.
  • Pour faciliter l'insertion professionnelle et l'accès au premier emploi, il est vital de supprimer le décret relatif à l'encadrement des stages publié au Journal Officiel le 28 octobre 2015 qui limite le nombre de stagiaires par entreprise. En effet, le stage, et plus particulièrement le stage de fin d'étude, est la porte d'entrée principale au premier emploi.  Pour les entreprises de moins de vingt salariés, il est désormais interdit de signer plus de trois conventions de stage simultanément. Pour les entreprises de vingt salariés ou plus, le quota se situe à 15% de l'effectif total arrondi à l'entier supérieur.
  • Il est facilement possible d'alléger, voire de supprimer totalement, les charges qui pèsent sur les TPE/PME lorsque celles-ci veulent embaucher des apprentis, comme c'est déjà le cas pour les stagiaires. Ces allégements permettront de faciliter la création de nouveaux postes et ainsi d'embaucher plus de juniors en entreprise.
  • Les grosses entreprises françaises doivent privilégier l'embauche des stagiaires et apprentis qui se trouvent dans leur secteur géographique (notamment pour les Zones de Sécurité Prioritaires de première, deuxième et troisième vague). Par exemple, une entreprise dont le siège social se situe à Clichy devrait embaucher en priorité des stagiaires et apprentis qui habitent dans cette zone géographique.
  • Pour tout stage effectué, la rédaction d'un rapport par le recruteur devrait être obligatoire, en particulier pour les stages de fin d'étude. Ce rapport devrait être clair et concis afin de mettre en avant les compétences acquises par le stagiaire durant sa mission. Inversement, le stagiaire aurait aussi la possibilité d'évaluer l'entreprise qui l'a reçu. Ce rapport ferait office de recommandation pour la personne concernée et lui permettrait ainsi de compléter positivement et concrètement son CV et ses lettres de motivation.