Santé : la loi va changer,

est-ce pour le mieux ?

Le trou de la Sécurité sociale semble impossible, en l'état des lieux, d’être jamais comblé. Les rallonges qu'ils faut sans cesse ajouter pour que l'édifice de protection sociale ne s'effondre pas, laisse envisager le pire. Première étape, l'annonce d'une "Loi santé" qui détricote les acquis et vont nous faire bientôt rejoindre nos voisins Britanniques (dont un certain nombre avait d’ailleurs pris l’habitude de venir se faire soigner en France). Comme bientôt chez nous, on n'y choisit plus son médecin référent... Plus loin, nos cousins québécois qui possédaient dans les années 70 le meilleur système au monde, ont dû faire marche arrière. Désormais, il faut attendre là-bas des semaines, voire des mois, pour avoir un rendez-vous chez un spécialiste, passer une IRM, un scanner... plus de docteurs de famille, la clinique pour tous et le bon Dieu pour les morts. L’équilibre financier c'est fait au détriment des soins et de l’espérance de vie aussi.


Le Syndicat des Médecins Libéraux nous donne ici quelques détails sur la façon dont nous allons être soignés. Bonjour les dégâts :




Le député et maire de Villeneuve-Loubet, Lionnel Luca, propose de son côté des éléments susceptibles de limiter les... dégâts et de retarder les échéances fatales pour le malade... Ainsi ses trois amendements :

- Modifier la durée de l’obligation de résidence en France métropolitaine et dans les DOM de plus de « 3 mois » à « plus de 1an » : concernant le dispositif de Couverture Maladie Universelle (CMU) qui est un des postes importants de dépense du système français d’assurance maladie, qui concerne désormais plus de 4,5 millions de personnes ;

- De limiter le versement de l’ASPA à ceux qui peuvent justifier d’avoir
travaillé en France : nombre de bénéficiaires (plus de 1 milliard € en 2013 selon les chiffres inscrits dans le rapport annuel d’activité du fonds de solidarité vieillesse). Cette nette augmentation nécessite que le Parlement s'interroge sur les raisons de cette dépense publique.

- La délivrance de médicaments par les officines à l’unité qui permettrait d’éviter d’avoir un taux très important de médicaments non utilisés, ce qui représenterait une économie non négligeable sur le budget de la sécurité sociale (NDLR : le médicament à l'unité existe dans des pays comme le Canada, la Nouvelle Zélande, les USA... et Haïti aussi...

CQFD !