Var : les bénévoles

des Alpes-Maritimes sollicités.

Catégorie Pieds dans le plat

Les intempéries dans la commune de La Londe les Maures ont particulièrement marqué les esprits et c’est naturellement que la Croix rouge a appelé ses sympathisants à se mobiliser pour apporter une aide humaine aux personnes ayant vu leurs maisons envahies par les eaux et les boues. Selon plusieurs volontaires, « ça manquait plutôt d’organisation ! »


Répondant de bon cœur à cette demande relayée par FR3, quelques azuréens avaient fait hier le déplacement... sous la pluie. Une journée qui ne fut pas de tout repos mais qui leur laisse un goût amer et pas forcement l’envie de revenir. Ils ont pu constater un manque flagrant d’organisation. Comme c’est souvent le cas, les structures d’accueil ne savent  pas trop comment utiliser au mieux ces bénévoles. Alors on les envoie à droite, puis vers la gauche, chez l’un puis chez un autre, sans grande cohérence et sans leur donner suffisamment de moyens pour être vraiment utiles et efficaces. En l’occurrence, une fois rendus, ils reçurent une pelle, une raclette et un... plan de la ville. Quant au contact avec les habitants rencontrés et aidés, ce ne fut pas toujours évident. Plusieurs firent même preuve de méfiance à l’égard d’un groupe de jeunes qui n’avaient pas le profil idéal. D’autres donnèrent l’impression de considérer ces bénévoles comme des hommes et femmes de ménage à leur service, sans leur accorder de grande... considération ni même un verre d'eau. Bon, faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, mais quand même...

Autre constat, beaucoup de monde sur le pont, l’armée, les pompiers, les services municipaux, la Protection civile... mais pas toujours avec la même énergie déployée. Sans doute fatigués par les éprouvantes journées précédentes, plusieurs prenaient leurs aises, plutôt donneurs d’ordre que faiseurs. D’où une légitime frustration pour ces quelques volontaires qui ne ressentirent guère de chaleur humaine dans cette expérience. Mouillés et... refroidis ils se jurèrent mais un peu tard qu’on ne les y reprendrait plus. À bon entendeur salut !