Jenkell :

une médaille aux Jeux ?

On avait vu ses bonbons parader le long de la Croisette et monumentalement s’imposer durant le G20 à Cannes. La voilà rendue à Londres après un parcours autour du monde. Une consécration car, les JO sont la manifestation la plus regarder et suivie de la planète terre.

Réalisées spécialement pour Coca-Cola à l’occasion des Jeux Olympiques de Londres, du 27 juillet au 12 août, les « Bouteilles ADN Coca-Cola » de Laurence Jenkell, seront ainsi présentées au Club France. Ce nouveau travail s’inscrit dans la lignée de ses précédentes réalisations. sculptées aux couleurs des anneaux olympiques, ces bouteilles illustrent la notion de l’identité d’une marque de renommée internationale telle que Coca-Cola.

Le sport fait partie de l’ADN de Coca-cola proclame la marque. En effet, depuis plus de 120 ans d’existence, Coca-cola a bâti son développement autour des valeurs d’universalité, de partage et d’optimisme, autant de valeurs communes à l’univers du sport. L’association de Coca-Cola avec le monde Olympique a débuté lors des jeux Olympique d’Amsterdam en 1928 tout simplement en rafraichissant les athlètes et les organisateurs pendant toute la durée des jeux. C’est aujourd’hui l’un des plus anciens partenaires du Comité international Olympique. Même si, c’est nous qui l’ajoutons, cette boisson est toujours sujet à polémiques concernant son innocuité pour la santé des consommateurs et son caractère additif...



Laurence Jenkell vit et travaille à Vallauris, sur la Côte d’Azur. Sa rencontre avec Arman a été déterminante dans sa jeune carrière. Après les « inclusions », elle met au point le procédé du « wrapping » qui va lui ouvrir d’autres voies esthétiques. Sa démarche artistique s’inspire du Nouveau Réalisme et du Pop Art. L’artiste se situe aussi dans cette lignée de créateurs qui utilisent l’imagerie Kitsch dans leur travail comme Jeff Koons, Takashi Murakami ou d‘autres qui ont délibérément développé leurs œuvres au sein de cette esthétique. Depuis 2009, l’artiste, avec sa série des Drapeaux, customise sa forme bonbon qui est devenue par ce procédé de détournement, sa marque de fabrique aujourd’hui. Après avoir travaillé intensément la forme plastique du bonbon, elle se concentre depuis peu sur une nouvelle sculpture issue de la torsion des papillotes de son bonbon : c’est l’aventure de l’ADN.