Politiquement incorrect...

commentaires impertinents mais congruent.

  • Le procès fictif de Jacques Chirac. Qui dit mieux ! On s’en doutait un peu, l’ancien président n’aurait jamais à rendre compte à la justice de son pays de faits vieux de… 20 ans. Moins courageux que son ex-complice et homme de main Charles Pasqua qui est monté au créneau chaque fois que nécessaire, sans pour autant convaincre le public qu’il était blanc comme neige.
  • Hollande n’a qu’à bien se tenir. Malgré des sondages favorables qui le placent largement en tête des primaires socialistes, loin devant son ex-compagne et mère de ses enfants, Ségolène Royal, le candidat de la Corrèze (malgré l’appui abracadabrantesque de Jacques Chirac), est loin d’avoir gagné la partie. Il n’y a qu’à se souvenir des… erreurs de comptage qui avaient placé Martine Aubry devant Ségolène, pour pronostiquer la maire de Lille brûlant au sprint la politesse à l’actuel gagnant des sondages.
  • DSK, la décence connait pas. On a échappé au pire. Pas de fête de retrouvailles, de concert (comme certains le prévoyaient), d’interviews, enfin pas encore car cela ne devrait tarder. Le procès civil au USA aura-t-il bien lieu, les deux parie ne trouveront-ils pas le moyen de s’entendre, dans le style : « Retires ta plainte, je retire la mienne ». Si d’aventure le procès se déroulait et reconnaissait DSK coupable des faits présumés, ce serait catastrophique pour lui et pour tous ceux qui l’auront couvert, protégé, excusé. La sanction ne serait pas alors simplement financière, elle l’exclurait définitivement de la scène politique. Il ne resterait plus à DSK qu’à faire le coup de Bill Clinton qui s’était repenti devant les caméras américaines pour entreprendre ensuite une thérapie… religieuse, un pasteur faisant l’intermédiaire entre lui, Dieu, sa famille et les médias…
  • La crise financière ne connaît pas la guerre. On pourrait tout aussi bien écrire: la guerre ne connait pas de crise financière… Notre ministre de la Défense, le très honorable Gérard Longuet, nous annonce que celle de Libye qui n’est pas, sauf erreur de ma part, encore complètement terminée, nous aura déjà coûté 320 millions €. Millions qui manquent bien sûr dans les caisses à un moment où nous en aurions eu bien besoin. On eut pu ainsi ne pas demander par exemple aux Palaces français parmi les plus chers en Europe, une nouvelle taxe très mal perçue par les… riches. Mais qui d’autre aurait débarrassé la Libye de son, pour plus de quarante ans, dictateur ? Pour être honnête, il faut ajouter que si la tente de Kadhafi a été plantée dans les jardins de la République, c’était pour s’assurer de ressources pétrolières. Après avoir largement contribué à sa chute, la France devrait se retrouver en tête de gondole pour renégocier dans les meilleures conditions possibles, le renouvellement de ses contrats. À moins que, mauvaise surprise, les nouveaux maîtres du pays, soient pire que les anciens. Le pouvoir religieux étant le seul à être en situation de prendre en mains les rênes d’un pays jusque-là sans opposition politique. Les Frères musulmans seront à la fête. Joker !
  • Un Nouveau Centre à Marseille. La lecture trop rapide du communiqué de presse reçu nous laissa croire quelques secondes qu’il s’agissait du mouvement politique, peau de banane astucieusement glissé sous les pas de François Bayrou et fondé par Hervé Morin. D’autant plus que le nouveau pôle marseillais (Euromed Cardio) dont il était là question vantait son expertise en matière de cardiologie, détaillant ses compétences en terme de surveillance continue, de soins intensifs, de cardiologie interventionnelle et d’unités de douleurs thoraciques… Désolé !
  • Notre ami Adrien Pasigli que beaucoup de clients de la Pizza du port (de Cannes) connaissaient son le nom de Gatto, aurait apprécié l’anecdote. La Fédération socialiste de l’Hérault a fait la prospérité d'une pizzeria de Montpellier en laissant des factures qui, mises bout à bout, totaliseraient 42 000 €. Tout cela, en seulement deux ans, ce qui ramène à un modeste 270 € semaine qui serait passé complètement inaperçu si les socialistes locaux et leurs invités avaient mieux réparti leurs dépenses de bouche, se rendant ici dans un Mac Do, là chez Quick ou plus franchouillardement dans une brasserie de la Place de la Comédie.

Alain Dartigues