Festival du live de Nice : lorsque les enfants malades écrivent... la mer.

Une initiative tout à l’honneur des Dames de Lenval.

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Catégorie Les Arts au soleil

Dans le cadre de leurs actions auprès des enfants et adolescents hospitalisés, les Dames de Lenval avaient déjà organisé plusieurs concours de dessins. Elles ont cette fois profité de la tenue du Festival du Livre de Nice pour mettre sur pieds un atelier d’écriture sur le thème de la mer.

Une des responsables de l’association, Christiane Scoffier, explique : « Nous avons proposé aux enseignants de l’école à l’hôpital, sous l’égide de sa directrice, Sylvie Lagrange, de gérer cet atelier dans le cadre du temps scolaire hospitalier, laissant les jeunes patients libres d’y participer, sachant que leur seule et véritable récompense serait la publication de leurs textes et poèmes. Nous avons tous été bouleversés et émerveillés du résultat… »

Raoul Mille et Didier van Cauwelaert venu apporté son soutien à cette opération, ont eux aussi été conquis par le travail effectué pas ces enfants en souffrance. Ils ont dédicacé lors d’une cérémonie informelle leurs cahiers, publiés pour la circonstance et préfacé par l’écrivain Didier van Cauwelaert. Celui-ci nous y fait partager son émotion : « En lisant les textes de ces enfants, je me suis laissé entraîner par leurs rêves, leurs peurs, leurs joies, la fulgurance ou le patient travail de leur talent. J’ai fait connaissance avec ce qu’il y a de plus fort en eux. Je les ai écoutés, compris, aimés à distance. J’ai rêvé dans l’écho de leurs rêves. J’ai mis parfois des visages sur leurs mots, des noms sur leurs maux. Je me suis revu hospitalisé comme eux à leur âge, devant cette mer qui malgré tout nous donne des ailes lorsque nos jambes nous trahissent… Je sais, amis lecteurs, que tous ces poèmes que vous allez découvrir sont des chemins de guérison. À vous de les emprunter pour vous sentir mieux, plus riches de l’espoir ou de la détresse qu’ils expriment ; à vous de transformer vos émotions de lecture en pensées bénéfiques, dirigées vers ces jeunes poètes de l’hôpital Lenval, parce que le rêve est le médicament de l’âme. Un médicament sans effets indésirables, qui rend plus efficaces et moins pénibles les traitements administrés au corps. Un médicament d’amour qui soigne aussi bien celui qui le reçoit que celui qui le donne.»

  • Didier van Cauwelaert, les Dames de Lenval et les auteurs des cahiers de poésie primés…