à Saint-Tropez et Pampelonne : un Château et une plage

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vivent pleinement au rythme de l’automne ...

Si l’hôtel est assez récent, une vingtaine d’années, le Château de la Messardière, lui, date du XIXème siècle. Quant à la famille de la Messardière, ses origines remontent à Charles Martel. Bien sûr, au cours de ces dernières décennies, la superbe demeure qui trône sur une colline au milieu d’un parc de 10 hectares avec vue panoramique sur les plages de Pampelonne, a subi de nombreuses transformations, avec la construction d’ailes supplémentaires d’une grande piscine chauffée, d’un spa et sa piscine intérieur de 465 m2 et d’un espace « séminaire » de 650 m2. Le tout nouveau 5 étoiles compte aujourd’hui 45 suites et 75 chambres qui disposent toutes d’une terrasse ou d’un jardin privé (à partir de 240 €).

- Christian Farenasso -

 

Comme beaucoup de lieux historiques, cet établissement a une âme. Sa décoration méditerranéenne modernisée, les tableaux colorés de Victoire de la Messardière (que l’on peut d’ailleurs acheter), ses superbes tomettes au sol, son nouveau directeur, Alexandre Durand-Viel, dans les murs depuis bien des années, qui, tout naturellement, a succédé au charismatique Gérald Hardy et son récent chef de cuisine, Christian Farenasso, y contribuent largement. Ce dernier, Toulonnais, ancien étoilé Michelin à Méribel, a acquis ses galons auprès d’illustres chefs tels que Bras, Trama, Sanderens, mais a su garder son identité provençale pour décliner une cuisine proche du terroir, sans fioritures et particulièrement savoureuse.

La carte d’automne de Christian Farenasso est voluptueuse, avec velouté de châtaignes,confit de marrons et girolles fraîches (32 €), risotto crémeux à la truffe blanche d’Alba (29 €), calamars et langoustines à la plancha, pistou de roquette, tomates, cébettes et olives taggiasche (33 €) en entrées, ris d’agneau braisé aux chanterelles (42 €), volaille farcie à l’ancienne, amandine de girolles au foie gras (32 €), sans oublier les poissons nobles tels que le turbot, le loup, la daurade et le homard bleu (à partir de 39 €) et le fabuleux râble de lièvre à la Royale, sauce et ragoût de cèpes au lard paysan (49 €). Il propose également un « Menu Table d’Hôte » en 3 plats à 48 €, « Les Trois Saisons » en 4 plats plus mise en bouche et mignardises à 68 € et le « Menu Découverte » en 6 plats plus mise en bouche et mignardises à 96 €. Une jolie carte légère est également disponible à « La Terrasse Terra Cotta », autour de la piscine. Pour parfaire ces instants de pur plaisir, l’atypique sommelier, Laurent Naudot, en place depuis 15 ans, est capable de vous raconter une anecdote sur chacun des 400 flacons de sa cave, sans compter son extraordinaire don d’imitateur !

Nous ne manquerons pas de vous informer de la carte de printemps, à la réouverture.

  • Château Hôtel de la Messardière – Route de Tahiti – 83990 – Saint-Tropez – Tel : 04 94 56 76 00

Juste en dessous du château, les plages de Pampelonne s’étire sur des dizaines de kilomètres. En cet été indien, il est encore très agréable d’y déjeuner, voire pour les plus courageux, de s’y baigner. À noter l’Aqua Club, tenu avec autant de convivialité que de professionnalisme par Paul Van de Casteele et sa nièce Carole Balligand (ci-dessous), dernière plage avant le Cap Camarat qui reste ouverte tous les vendredis, samedi et dimanche de l’automne et de l’hiver, avant de reprendre son rythme estival dès le printemps. Véritable petit coin des Antilles, on s’y sent aussi dépaysé que ravi. La cuisine simple et généreuse reste dans un registre classique, avec salades mélangées, tartares, soles et autres plats traditionnels à prix doux, qui changent à l’ardoise tous les jours.

- Paul Van de Casteel et sa nièce Carole Balligand -

  • L’Aqua Club – Route de l’Épi – Pampelonne – 83350 – Ramatuelle – Tel : 04 94 79 84 35

- lire les articles précédents : L'été indien… ;Villa Belrose.