Var : la belle demeure de la « Villa Belrose », à Gassin,

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une entité bien à part qui joue la complémentarité entre une restauration de qualité et des prestations hôtelières haut de gamme.

La Villa Belrose est une imposante demeure, très élégante, nichée au cœur d’un parc arboré de 7 000 m2. Elle jouit d’une vue panoramique sur le Golfe de Saint-Tropez, jusqu’à Sainte Maxime. Ouverte en 1997, cet hôtel Relais & Châteaux, 4 étoiles luxe, dispose de 40 chambres et suites (à partir de 300 €), redécorées au fil des ans. Spacieuses, dotées de terrasses privées, on profite de cet écrin de fraîcheur et de convivialité avec un plaisir évident.

Ce beau navire est gouverné de main de maître par Robert Van Straten, véritable aubergiste qui accueille depuis une dizaine d’années ses clients comme des amis. À son arrivée, le fidèle et talentueux chef de cuisine, Thierry Thiercelin, était déjà là depuis l’ouverture. Il en est du management comme de la mayonnaise : quand çà prend, c’est superbe ! Et le tandem fonctionne à merveille, leur entente contribue à donner une âme à cette belle demeure qui, au fil des ans, au lieu de vieillir, s’améliore.

Avec une piscine chauffée de 200 m2, un centre de fitness et une technologie high tech, tout est mis en place pour le plus grand plaisir des résidents. D’abord le bar, qui se prolonge sur la terrasse, domine la rade et la piscine où, le midi, au « Petit Belrose », le chef a développé une cuisine bistrotière légère, avec antipasti, salades, club sandwich et des formules à partir de 29 €. Au « Belrose », le gastro s’impose tous les soirs et le dimanche midi. Le chef fait exploser sa créativité qui navigue entre technicité (grâce à ses expériences chez Bernard Loiseau et Jacques Maximin), produits de terroir (il gère un potager d’un hectare) et imagination. Sa carte d’automne est un pur régal avec langoustines, tomates confites, courgettes marinées et noix fraîches (55 €), couteaux et cèpes crus et cuits, artichauts violets et mozzarella de buffle (47 €), fabuleux foie gras et jambonnettes de cuisses de grenouilles, coulis de persil et purée d’ail confit (45 €), rouget et poulpe pressés, comme un « bagna », légumes à la niçoise ( 39 €) font partie des entrées. Bar de ligne et palourdes, ratatouille et risotto aux cèpes et potiron (48 €) ou turbot grillé dans un fagot de fenouil, cannelloni de légumes et sauce mousseline au fenouil (53€) précèdent le veau d’Aquitaine, en carré et ris, cuit au coin du feu, potiron, céleris rave et girolles (49 €) ou le porc noir de Bigorre, carré au sautoir, confit de pieds et lard de colonnata billes de légumes et épeautre (46 €) : que du plaisir, des découvertes gustatives aussi harmonieuses qu’inattendues ! La plupart part de ces plats se retrouvent dans les menus à 95 et 115 €.

Nous ne pouvons maintenant qu’attendre sa réouverture au printemps, avec bien sûr la nouvelle carte, puisque l’établissement ferme à la fin du mois.

  • Villa Belrose – Boulevard des Crêtes – La Grande Bastide – 83580 – Gassin – Tel : 04 94 55 97 97

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