Cannes Côte d’Azur : le Mérite pour Richard Duvauchelle

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L’aventure entamée en 1967 continue…


Françoise et Richard Duvauchelle, Claude Serra, Elliot Eintabi, David Lisnard

Pour fêter sa remise de médaille dans l’Ordre National du Mérite, Richard Duvauchelle avait choisi le Palais Stéphanie. Il est le capitaine de ce bateau depuis 15 ans. Les initiés savent bien sûr que ce dernier a changé d’amiral et que c’est maintenant Elliot Aintabi qui en assure la décisive charge.

Fidèle en amitié, Richard Duvauchelle avait fait le choix de s’entourer de plusieurs de ceux qu’il a accompagné ou qui l’on accompagnés durant sa carrière. David Lisnard, 1er adjoint de Cannes qui représentait le maire, jeta les premières bases d’un hommage à l’homme de métier. Claude Serra, le sous-préfet de Grasse, souligna le trait et parla davantage de l’homme de cœur. Il ne manqua pas aussi de saluer la présence de Elliot Aintabi et son courage, dans la conjoncture actuelle. Investir 39 millions € dans la modernisation du Palace de la Croisette, voilà qui est assez prodigieux ! L’amiral du Palais Stéphanie ne pouvait ensuite qu’accentuer le mouvement. Il a déjà jugé l’homme sur ses actions et l’a confirmé dans ses fonctions de directeur général de l’établissement. À la veille de l’ouverture du 62ème Festival de Cannes et de la réouverture du Palais Stéphanie, il fut un parfait hôte, mettant à disposition le tout nouveau hall pour la cérémonie d’intronisation.

Résumer une carrière commencée en 1967, reviendrait à reproduire in extenso le discours du récipiendaire et celui de Claude Serra. Nous retiendrons plus particulièrement sa prise de conscience, survenue après sa rencontre avec Al Gore, venu présenter son film au Festival de Cannes en 2005. « Une Vérité qui dérange », titre du film, le convainquit de notre responsabilité individuelle, voire corporative… était grande et qu’il était de notre devoir de laisser à nos enfants une planète au moins en aussi bon état que nous l’avions trouvé.

Un sujet de réflexion qui l’amena à poser la question : « Comment concilier développement durable et compétitivité dans l’hôtellerie ? ». Il en fit même le sujet du mémoire qu’il présenta, le 23 septembre dernier, et qui lui permit d’obtenir le Master Professionnel Tourisme, Spécialité Gestion des Activités Touristiques et hôtelières, mention très bien, avec, s’il vous plait, les félicitations du jury… Richard Duvauchelle nous asséna à ce propos un chiffre fort qui devrait mériter l’attention des élus et des chefs d’entreprise. Nous passerons de 800 millions de touristes en 2008 à 1 milliard 600 millions en 2020. Gage que si nous ne prenons pas des mesures pour maîtriser le phénomène et endiguer ses conséquences prévisibles sur notre environnement, nous risquons de graves désillusions !

Richard Duvauchelle ne manqua pas d’associer à sa réussite professionnelle les équipes qu’il a eu la chance de diriger tout au long de carrière ; tel un chef d’orchestre qui n’est rien sans de bons musiciens !


Françoise et Richard Duvauchelle

Sans espoir d’être exhaustif, voici les noms de quelque unes des personnes qui entourèrent chaleureusement Richard Duvauchelle, sa femme Françoise et ses quatre enfants :

  • Dominique Charpentier, Henri Céran, Michel Tschann, Michel Chevillon, Thierry Garnier, Emmanuel Caux, Serge Perrot, Yves Pincé, Gérard Yvos, Stéphane Raimbault, Anthony Torkington, Jean Poulit, Catherine Vouillon, Lenny Spenberg, Paul Pacini, Gilles Cima, Annick Cagnat, Jean-Charles Fœllner, Christian Richard…