Var : l’Hostellerie Bérard & Spa, la passion en héritage…

Crédits:
textes par
images par

Le petit village recèle un petit trésor qui voit triompher la persévérance d’une famille qui joue la complémentarité des compétences et des talents.

« Nul n’est prophète en son pays » dit le proverbe. La famille Bérard est l’exemple concret… du contraire. Quand il y aura 40 ans en 2009, René et Danièle Bérard ont ouvert leur hostellerie de luxe, c’était un challenge ; que leurs 2 enfants partagent leur passion, c’était inespéré. Et pourtant, c’est arrivé.

Dans ce minuscule village médiéval de La Cadière d’Azur, qui domine le vignoble de Bandol, il fallait oser créer un établissement qui marie luxe, convivialité et douceur de l’art de vivre. Aujourd’hui, 37 chambres sont réparties dans 4 maisons mitoyennes du XVIème siècle, aménagées avec tout le confort moderne et respectant la tradition des beaux meubles provençaux. Le restaurant, situé dans le bâtiment principal, a une vue panoramique sur la plaine et le bar, à l’entrée, est en fait un petit salon des plus chaleureux.


- Jean-François Bérard -

Depuis 2003, après un parcours chez les plus grands (Le Moulin de Mougins, Le Grand Hôtel du Cap à Saint-Jean-Cap-Ferrat, Le Pré Catelan à Paris) Jean-François Bérard a rejoint son père derrière les fourneaux. Il était là lors de l’obtention de la 1ère étoile Michelin et gageons que la seconde va suivre, vu son talent incontestable. À 30 ans, il a trouvé l’équilibre dans la réalisation de ses plats : exit les mélanges de saveurs, l’originalité à tout prix. Aujourd’hui, il revisite les grands classiques, tels que le lièvre à la Royale et gnocchi à la truffe (42 € et 3 jours de préparation quand même), la poulette de Bresse à la broche (42 €) qui font partie des incontournables. À l’automne, c’est un grand hommage au gibier, avec le perdreau en feuille de vigne, salsifis caramélisés au suc de Muscat en 2 services (46 €) ou le chevreuil en cocotte, sauce poivrade, fruits et légumes de saison (45 €).

Mais le chef sait aussi innover à partir de produits simples : sa devise : « un produit, 3 saveurs », pour le plus grand bonheur de son sommelier, Benoît Pioger, qui trouve toujours, grâce à ces saveurs franches, un bon accord mets et vin. Jean-François Bérard accommode le croque-monsieur en le farcissant de truffe, les huîtres en velouté de foie gras émulsionné sont une pure merveille (33 €), l’oursin en coque, aux herbes et son fumet émulsionné au corail (31 €), le ravioli de céleri rave et truffe noire en émulsion comme un cappuccino (37 €) font partie des entrées. C’est délicieux, ses émulsions subtiles sont là pour soutenir le goût du produit et donner de la légèreté au plat : une grande réussite. (Menu en 3 plats (49 €), en 7 plats (79 €) et dégustation en 8 plats (146 €).

La réputation de Jean-François Bérard est en train de devenir internationale depuis qu’en octobre, il a été sollicité pour aller préparer un repas de gala à la Villa Médicis à Rome, puis un autre dîner à Milan, destinés aux invités des Ambassade et Consulat français.

Visionnaires, les parents ont su il y a 10 ans, doter leur hostellerie d’un « bistrot » d’une quarantaine de couverts, le « Petit Jardin », niché sous une verrière, dans la maison mitoyenne du restaurant, où l’on se régale de plats anciens : osso bucco (23 €), pieds paquets (28 €), daube provençale (16 €). Formule express à midi en 3 plats à 20 €, et formule détente « 450 kcal » en 3 plats à 35 €.

À la même époque, ils font l’acquisition d’un ancien mas, à 3 kilomètres, « La Bastide des Saveurs », qui, sur un hectare, leur sert de potager, et où René Bérard a été l’un des premiers grands chefs à donner des cours de cuisine.

La passion en héritage : Danièle Bérard, véritable chef d’orchestre de cette symphonie est omniprésente : en salle, à l’étranger pour le promotion de son hostellerie, assistée par sa fille Sandra qui s’occupe de la communication.

La saga Bérard continue. Ils ont été précurseurs dans tous les domaines, leur école de cuisine reçoit aussi bien des Américains que des Australiens, des Marseillais que des Parisiens. Mais, Danièle a réalisé que, maintenant, beaucoup de chefs avaient créé leur école. Alors, la voilà qui met tout en œuvre pour concrétiser une idée qui lui tenait à cœur : la création d’un Spa. Et là aussi, il fallait oser construire un spa de 3 étages et 500 m2 dans un village de 500 âmes…

Perfectionniste, Danièle a encore réussi à surprendre par la qualité et le luxe de son AromaSpa, décoré comme des thermes romains, avec des produits Carita et Décléor . L’expérience polysensorielle est extraordinaire : cadre beau et reposant, dépaysement sonore par des musiques relaxantes et olfactif par les senteurs d’huiles essentielles, plaisir gustatif des tisanes maison et finir en apothéose avec les massages. Les soins sont à la carte, ou avec des formules incluant déjeuners, dîner, cours de cuisine et ou hébergement.

D’octobre à avril pour 2 personnes : « L’escapade provençale » avec dîner, chambre double et petit déjeuner à 323 € ; « L’évasion provençale » pour 2 nuits à 450 € ; forfait « Gourmandise & bien-être en Provence », 2 jours et une nuit, avec le 1er jour, déjeuner au « Petit jardin », après-midi à l’AromaSpa Bérard (hammam, sauna, douche, salle de cardio-training, tisanerie…), un modelage AromaSpa, dîner au restaurant gastronomique, chambre double et le 2éme jour, petit déjeuner, départ à la bastide des saveurs pour l’Atelier de cuisine, déjeuner sur place avec le chef pour 447 € par personne.

  • L’Hostellerie Bérard & Spa - rue Gabriel Péri – 83740 – La Cadière d’Azur - Tel : 04.94.90.11.43