L’art de vendre de l’Art :

Catégorie Les Arts au soleil

entre art et Art, quelle est la différence ? La majuscule !


- le tiroir caisse…

Luc Pire, l’éditeur du livre de Marie Maertens, « L’ART DU MARCHE DE L’ART », ne s’est pas embarrassé de faire la différence entre un possible a minuscule et un a majuscule. Le titre est tout en majuscule. Tant pis cela aurait pu éclairer nos lanternes. Avec un titre pareil on peut s’imaginer que l’auteur va peut-être mettre les pieds dans le plat. Je dis peut-être car je n’ai pas encore lu le livre.

Remarquant la présence dans les foires d’art (que ces mots accolés semblent donc antinomiques…) de people, l’auteur affirme que « l’art contemporain est de bon ton et engendre – et engrange – de plus en plus d’argent. ». En ces temps de crise, tout nous intéresse…

Le communiqué de presse est alléchant, dans la mesure surtout où il pose de bonnes questions : « cette spectacularisation et cette spéculation sont-elles bonnes pour la création et les artistes ? Tout le monde en profite-t-il ? Ou tend-on vers des œuvres faciles, visuelles, évidentes qui ne s’adressent plus seulement à l’amateur d’art au sens noble du terme, mais à une nouvelle génération de collectionneurs pour lesquels l’art est un faire-valoir social ? Les foires ne deviennent-elles qu’une grande messe pour gens fortunés ? Font-elles évoluer les œuvres ou est-ce le contraire ? Quel art vend-on dans un tel marché de l’art ? Quel est ce marché ? Quel est cet art ? »

Ceux qui sont interrogés sont partis prenantes. Ce sont essentiellement des organisateurs de foires, des galeristes. Leurs réponses sont-elles à prendre au premier degré ? À chaque lecteur de ce faire une opinion.

  • Marie Maertens est née en 1975 à Villeneuve d’Ascq. Critique d’art et journaliste, elle contribue notamment au Journal des Arts et à l’OEil. Elle dédicacera son essai, demain samedi 25 octobre, à 17 h à la FIAC, sur le stand de Suzanne Tarasiere.