Alpes-Maritimes : transports en commun,

tout le monde s’y met, avec parfois des retards à l’allumage.

Tandis que les buralistes font la grise mise, il ne fait plus de doute que le tramway de Nice fait un tabac. Tant et si bien que les maires de Cagnes-sur-mer et de Saint-Laurent-du-Var, Louis Nègre, et Henri Revel, se sont mis d’accord sur le principe d’une ligne qui passerait sur leurs deux communes.

Le transport en commun par bus devrait lui, passer à la vitesse supérieure grâce à la politique du Conseil général des Alpes Maritimes qui a réduit le prix des billets de 23 %, les baissant de 1 € 30 à 1 € tout juste, transfert compris. Y compris aussi la possibilité d’utiliser le tramway… L’application ne va pas sans quelques difficultés car, pour ce tarif, si les trajets sont possibles de Menton à Cannes, il n’en est pas encore de même pour les déplacements à l’intérieur de la communauté d’agglomération de Nice, la CANCA, qui tarde à se mettre au diapason lire l’article.

De son côté le Syndicat intercommunal des transports publics (Cannes, Le Cannet, Mandelieu-la-Napoule) vient de décider de s’aligner, en votant le ticket à 1 €, sur tout le réseau.

Certaines villes avaient déjà pris des mesures incitatives pour favoriser les déplacements en transports en commun. Par exemple en donnant la gratuité aux plus de 65 ans à Cannes, au plus de 60 ans en Principauté de Monaco. Pour en profiter, il faudra à Cannes y être domicilié depuis plus de douze mois et ne pas être imposable. A priori des mesures qui entraînent un manque de recettes. Mais on n’a rien sans rien et si c’est le prix à payer pour mieux circuler, pour moins perdre de temps, c'est-à-dire en gagner…

Quant à l’argument écologique, il n’est pas à dédaigner par ces temps où le baril de pétrole dépasse les 100 dollars et où on avance à grands pas vers une pénurie de carburants. Le magazine Courrier international l’a bien perçu qui annonce en couverture de son dernier numéro, un changement de comportement chez certains habitants de la planète. Les journalistes du Courrier donnent la parole à des Australiens et de New Zélandais qui prônent une forme de « décroissance » : travailler moins pour gagner moins et vivre mieux ; avec pour conséquences, moins de consommation d’objets et de produits inutiles venant de l’autre bout du monde, moins de gadgets… et donc moins de pollution.

Dans leur cas, c’est un choix réfléchi, un choix de nantis. Pour d’autres milliards d'individus cela ne sera jamais un choix… ils n’ont tout au plus que le minimum… vital. Demain, d’autres viendront rejoindre ces riches, volontairement pauvres et ces pauvres devenus involontairement encore plus démunis… Il est à craindre que ce ne soit pas par choix !

- mention : www.pariscotedazur.fr - janvier 2008 -
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