Cannes : les cantonales,

Bernard Brochand veut des hommes à lui.

Une élection terminée que se profilent à l’horizon d’autres échéances. Les municipales bien sûr comme pièce maîtresse mais plusieurs cantons, dans la foulée, seront à renouveler dont celui de Cannes-Est et de Cannes-Centre. Il est à noter que cette élection à deux tours est uninominale. Une fois élu, le conseiller pourra être amener à démissionner s’il détient déjà deux autres mandats électifs. Dans ce cas, se sont de nouvelles élections qui devront se dérouler. Le plus souvent, les électeurs ne se déplacent guère et le taux d’abstention est record. Nous n’en sommes pas là à Cannes, pas encore.

Le à la mairie de Cannes n’avait pas porté beaucoup d’attention aux cantonales. Il s’était contenté d’adouber Jacqueline Héricord, qui à l’époque aurait bien aimé une place au sein de la majorité municipale. Elle avait d’ailleurs fait activement campagne en faveur du candidat Brochand. Il prenait acte aussi de l’élection de Philippe Tabarot, autre conseiller général de Cannes qui était du même bord que lui.

Les temps ont changé. Les deux conseillers généraux ont prit publiquement parti pour le maire de Mandelieu, Henry Leroy dans le combat de chefs qui opposaient les deux maires UMP pour les dernières législatives. Tout le monde l’avait compris, les conseillers généraux cannois ne roulaient plus pour l’actuel maire. On savait aussi que Philippe Tabarot, aidé par sa sœur, la député-maire du Cannet, réfléchissait sérieusement à constituer une liste concurrente à la mairie.

La déclaration de Bernard Brochand, à l’annonce de la candidature de Gilles Cima aux cantonales de Cannes Est, ne laisse planer aucun doute. « Il attend un renouveau, avec des élus fiables et compétents »… Le sous-entendu est évident, il veut des conseillers à sa botte. Laissera-t-il pour autant monter seul au créneau Gilles Cima dont on dit qu’il s’est rapproché de la majorité en place et entretient de bons rapports avec David Lisnard, suppléant du député et dauphin désigné ?

On peut aisément imaginer que le maire de Cannes trouvera parmi ses proches, des candidats sérieux pour défendre ses couleurs. Reste que Jacqueline Héricord et Philippe Tabarot seront des élus sortants et, qu’à ce titre, ils seront en droit de réclamer l’investiture de leur parti, l’UMP – justement, celui de Bernard Brochand. Lui-même s’était férocement battu pour obtenir ce blanc-seing pour les législatives. On a vu, à cette occasion, que, sans être une garantie de succès, cela peut peser fortement dans la balance… La question reste donc pour l’instant sans réponse. Qui viendra se frotter aux conseillers sortants ?

Pour revenir à Gilles Cima, celui-ci fut un membre important de l’équipe de Michel Mouillot et eut, entre autres responsabilités, celle du tourisme cannois. Après plusieurs échecs, à la mairie et aux cantonales, après avoir longtemps soutenu François Bayroud, il vient de passer avec armes et bagages au Nouveau Centre. Il devient du coup, un responsable politique plus fréquentable pour les membres de la majorité municipale dans la mesure où ce nouveau parti se situe dans la mouvance du président de la République. Nicolas Sarkozy a montré le chemin de l’ouverture, n’est-il pas vrai. Fera-t-il pour autant école à Cannes ?

- mention : www.pariscotedazur.fr - juillet 2007 – 
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