A.S.Cannes football : un vent de révolte souffle chez les supporters du club.

le Collectif Ascéiste tient la plume de la rébellion.

- Luis Fernandez et Bernard Brochand, ex du PSG,
deux protagonistes qui n'ont pas pu renverser la tendance -

Depuis des mois, sinon des années, les membres du Collectif Ascéiste – ils seraient 450 – s’inquiètent de l’état du club au passé si glorieux. Après l’espoir suscité par la venue de Luis Fernandez en 2005, c’est la douche froide, à peine tiédie par les deux victoires consécutives, qu’il convient de saluer ici.

Le Collectif écrit au président du club en mai 2006, l’assurant de son loyalisme et demandant des précisions sur l’état des finances. Peine perdue, le président Salerno rechigne à rendre des comptes… c’est alors que Luis Fernandez apparaît à nouveau, cherche une solution au problème et la trouve. Marcel Salerno cède finalement ses parts et le club peut espérer des jours meilleurs…

Mais le dossier s’enlise, Luis se fait discret, déçu de la tournure des événements et de la décision de la Direction nationale de rétrograder l’ASC en CFA. Pas vraiment incitatif pour les investisseurs potentiels… Après maintes palabres, cette décision est infirmée et le club peut repartir, soulagé, pour une autre année en nationale…

Suivent quelques mois de répit et de châteaux en Espagne… Luis, Michel Dussuyer, Eric Blondel et André Amitrano font, avec les moyens du bord, de petits miracles. Mais c’est sur la partie financière qui donne à nouveau souci. Pour faire court, rien ne va plus et on constate le désengagement de fait de Luis Fernandez…et d’autres investisseurs.

Le temps passe, le bilan de l’année 2007 est « horribilis » au terme même du Collectif Ascéiste. Ces derniers mois la rupture entre les supporters et le club semble consommée, l’entraîneur allant jusqu’à interdire à ses joueurs de leur parler… On comprend mieux que cet écœurement ait pu se traduire par des banderoles dont la violence n’a pas échappé aux habitués des tribunes.

Candidat aux élections municipales et comme tous les autres candidats, sensible aux devenirs du Club cannois, Philippe Buerch, s’en est ému, trouvant inadmissible de tels débordements, qui d’après lui, ne font qu’envenimer les choses…

Pour mieux cerner les problèmes, il serait bon de consulter le document de 37 pages mis à la disposition du Collectif contact. Il dresse un état des lieux et explique les objectifs, la mission et les facteurs de réussite à respecter pour qui veut ramener l’ASC dans le giron du football professionnel français.

Avis aux candidats à la mairie - le sortant et ses challengers - l’avenir de l’ASCannes passe aussi par leurs mains.

- mention : www.pariscotedazur.fr – décembre 2007 -
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