PACA : les sommeliers marseillais en assemblée

à Saint Jean de Villecroze

L’événement se doit d’être mis en valeur. Pour leur Assemblée Générale du 19 novembre dernier, l’Association des Sommeliers Alpes-Marseille-Provence est venue dans le moyen pays varois, dans un domaine vinicole qui a fait leur conquête : Saint-Jean de Villecroze.

Cette association créée il y a plus de 20 ans par Paul Léaunard, personnage incontournable du bien vivre marseillais, est présidée depuis 3 ans par une femme, sommelière de son état, Gisèle Marguin, digne dauphine de son brillant prédécesseur. La preuve en est, la totalité du bureau a été reconduite, la présidente en tête.

A la suite de l’AG, eut lieu le baptême de la Mention complémentaire en sommellerie du lycée Bonneveine à Marseille, sous la houlette des deux professeurs : Yvon Gary et Denis Royere. Le parrain de la promotion est Jean-Pierre Rous, jusqu’à la fin de sa carrière il fut le chef sommelier du LOUIS XV à Monaco. Fort de ses 40 ans d’expérience, il a multiplié ses conseils aux 10 nouveaux sommeliers. Sa doctrine : « le plus dur à réaliser, c’est ce qui paraît le plus simple. Le plus gros danger, c’est le délit d’habitude ! ».

Depuis 3 ans, Gisèle Marguin a souhaité que les jeunes promus de l’école soient entourés chacun par 2 parrains. Ils les aideront à préparer les concours, les motiver, les guider et leur donner l’exemple dans la conduite et la tenue. Et ça marche, pour preuve : Pauline Rigaud, une élève de la promotion passée, a obtenu la seconde place au concours du meilleur élève sommelier de France….

Bientôt, un déjeuner-dégustation permit aux jeunes diplômés de passer de la théorie à la pratique. Chaque vin fut commenté par un des sommeliers de l’association. Les 60 participants ont ainsi pu apprécier le filet de rouget à l’huile de basilic, servi avec La Petite Chapelle, un blanc de 2006, qui allie la finesse du Chardonnay à la fraîcheur du Sauvignon.

Pour la jambonnette de volaille aux cèpes, la dégustation commença avec La Réserve Rouge 2005, un Côtes de Provence qui privilégie la finesse de la Syrah, pour continuer sur La Petite Chapelle Rouge 2003, où l’on trouve l’expression du Cabernet Sauvignon au travers d’un exceptionnel millésime pour finir sur l’Exceptionnel Rouge 2004, un parfait exemple de complémentarité entre la puissance du Cabernet et le raffinement de la Syrah.

Gisèle Marguin conclut ces agapes conviviales sur ces mots : « Ce fut un grand instant de partage et d’amitié. »

Brigitte Brunot

- mention : www.pariscotedazur.fr – novembre 2007 -
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