Jacques Maximin quitte sa "Table d’Amis"…

Y a-t-il une vie après les fourneaux ?

- les Légumes, mais aussi les Tartes, la Santé gourmande,
les couleurs, les parfums, les saveurs…

Celui qui fut un des plus jeunes chefs d’une génération nouvelle et qui pratiquait avec brio et force une cuisine du même nom, va bientôt déposer sa toque aux vestiaires. Plus de 40 années passées à promouvoir une cuisine inventive, déroutante parfois, courageuse toujours, cela mérite bien un coup de chapeau !

Après avoir fait ses classes chez Prunier, observé de près les Rostang et Vergé, il se révèle, à lui-même d’abord et une clientèle ébahie, prête à l’aventure, en prenant en mains le restaurant du Negresco, le Chantecler. Son nom resta d’ailleurs associé à cette adresse, bien longtemps après son départ… Le Chanteclec de Maximin : 1978 – 1989.

Ayant sans doute épuisé un sujet qui prenait comme assise un restaurant de Palace, il décida de retrouver un peu de liberté. Après une tentative décevante à Nice, il ouvre sa Table d’Amis, à Vence. Là, il se lâche, se fait plaisir. Il improvise, il rêve… sa femme Josy le seconde efficacement et le temps passe.

A l’aube de la soixantaine, il prend un sacré tournant, troquant le tablier et la toque contre une sinécure de consultant pour le Groupe Accor et d’enseignant dans le groupe d’Alain Ducasse. Une sinécure ? Pas si sûr… Mais ce n’est pas tout, il vient de terminer une bible des 1 000 recettes de chefs prestigieux, alter ego qui, comme lui, ont prit des risques, risque de choquer, de surprendre, de séduire… Maximin gastronomiquement incorrect ? Il faut sans doute en passer par là pour laisser une trace…

- mention : www.pariscotedazur.fr – octobre 2007 –
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