Le Parc du Mercantour et les affaires culturelles font bon ménage :

ils renouvellent leur partenariat.

Le Parc national du Mercantour, né en 1979, et la Direction régionale des affaires culturelles Provence Alpes Côte d’Azur ont renouvelé la convention qui engage l’avenir de la Vallée des Merveilles. Ce site unique, rendu fragile par une fréquentation record, 40 000 visiteurs par an, a besoin qu’on mette en place une stratégie de conservation.

Patrimoine historique, culturel et naturel, la Vallée des Merveilles nécessite une gestion particulière pour éviter les dégradations, canaliser les flux de visiteurs tout en valorisant ce domaine unique au monde. Les 36 000 gravures de l’âge du bronze (3000 av. JC) répertoriées ont pu être protégées à temps mais la vigilance reste de mise. Une quarantaine de personnes sont affectées à sa conservation chaque année, notamment en été.

Le renouvellement de la convention quinquennale, le 2 octobre dernier, fut l’occasion de présenter les enjeux ainsi que les axes stratégiques de gestion de ce site. La Vallée des Merveilles jouit d’une double protection : elle bénéficie de la réglementation propre au cœur du Parc national du Mercantour, mais est également classée au titre des Monuments Historiques depuis 1989.

La nature, l’écologie et l’environnement sont à la mode. Ils nécessitent des précautions et un mode d’emploi, en particulier pour les citadins. C’est un peu pour cela et pour léguer aux générations futures ce patrimoine dans le meilleur état de conservation possible que le Parc national et les Affaires culturelles font cause commune. Amen !

- le Mont Bego et un des rochers gravés, photo Rossi -
- mention : www.pariscotedazur.fr – octobre 2007 -
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